lundi 18 octobre 2010

Les lycéens découvrent le brevet d'initiation aéronautique - Trémuson


Sébastien, 13 ans, en classe de quatrième au collège Jean-Macé à Saint-Brieuc, passionné par l'aéronautique. Il veut travailler dans le domaine de l'aviation.</P>

Pourquoi ? Comment ?
L'aéro-club de Saint-Brieuc Armor, connu pour ses baptêmes de l'air et la formation à l'école de pilotage des avions de tourisme, dispense des cours théoriques aux collégiens et lycéens.
La formation débouche sur le brevet d'initiation aéronautique (BIA) validé par l'Éducation nationale.
C'est quoi le BIA ?
C'est une formation qui s'adresse aux collégiens âgés au minimum de treize ans et aux lycéens jusqu'en classe de terminale. Le BIA aborde des matières scientifiques et techniques, telles que l'atmosphère terrestre, l'aérodynamique, la conception des aéronefs ou la météorologie.
Comme le souligne Michel Urvoy, officier de la marine nationale, et pilote depuis une quinzaine d'années, « la formation dispensée met en pratique des connaissances enseignées dans les écoles et donne ainsi la possibilité aux jeunes de découvrir un environnement structurant et enrichissant. Il permet parfois de susciter à terme des vocations professionnelles. »
Quand ont lieu les cours ?
L'accès au brevet, l'aéro-club le pratique depuis de nombreuses années dans ses locaux en principe le mercredi après-midi. Le nombre des élèves varie d'une année sur l'autre. Depuis le mois de septembre date de la reprise des cours, seuls trois élèves se sont inscrits. Ils étaient près d'une vingtaine l'an dernier.
Les responsables qui espéraient autant d'élèves ont dû revoir l'organisation des cours dispensés cette année le samedi matin entre 10 h et midi, en raison de la disponibilité de Michel Urvoy,
Pourquoi si peu d'élèves ?
La faible participation des élèves n'a pas atteint le moral du pilote André Kerneau. « Au départ de chaque session nous ne savons jamais quel va être le contingent présent, » explique le formateur habitué aux baromètres cycliques.
À l'inverse le président Albert Faucheux, qui a informé les directeurs des établissements du département, se montre plus nuancé sur la participation des jeunes élèves. « La crise distille une certaine morosité auprès du public, mais elle n'explique pas cette désaffection par rapport à l'an dernier. »
Tous les jeunes qui ont obtenu l'an dernier leur brevet ont bénéficié d'une demi-heure de vol offerte par l'aéro-club.

Source : www.ouest-france.fr