mercredi 16 septembre 2009

Extension de la couverture radar sur l’espace aérien tunisien


La chambre des députés en Tunisie vient d'adopter un projet de loi qui porte sur l'approbation de la lettre de garantie de l'Etat conclue avec le gouvernement tunisien et relatif à la convention de crédit d’achat signée, le 27 février 2009 entre l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA) et la Banque espagnole pour contribuer au financement du projet d’extension de la couverture par radar de l’espace aérien tunisien.

Ce projet de loi qui s’inscrit dans le cadre de l’extension de la couverture par radar de l’espace aérien tunisien vise à adapter le transport aérien tunisien à la dynamique que connaît, de nos jours, la navigation aérienne en général et à assurer la sécurité qui s’impose dans ce domaine.

M. Abderrahim Zouari, ministre du transport a fait savoir que la couverture par radar ne manquera pas de renforcer la sécurité de la navigation aérienne et de réduire la durée des vols avec pour corollaire une amélioration du rendement des sociétés de navigation aérienne et une réduction des couts des hydrocarbures.

Le ministre a passé en revue plusieurs indicateurs relevant les principales caractéristiques de l’espace aérien.

Au nombre de ces indicateurs, il a cité l’accroissement du trafic aérien national, lequel est passé de 6000 vols en 1987 à 27 000 en 2008. Résultat, qui a-t-il dit, a incité bon nombre de compagnies étrangères à transiter par l’espace national.

Dans sa réponse à une question relative à l’impact des radars sur l’environnement, le ministre a affirmé que l’installation de ces radars est effectuée dans la plupart du temps dans les zones non peuplées et conformément aux standards en vigueur en la matière.

Abordant la politique de l’Open Sky, M.Zouari a indiqué que ce système est d’ores et déjà opérationnel avec le Maroc et la Libye (en attendant l’Algérie), relevant que les négociations sur ce sujet sont en cours avec l’Union européenne.

Il a ajouté que l’année 2010 sera marquée par la mise en place progressive de ce système avec l’Union européenne, le Canada et les Etats unis.