vendredi 18 septembre 2009

Un avion perd une pièce en plein vol

L’appareil de la compagnie Air Liner qui effectuait la liaison Marseille-Lyon s’est posé à l’aéroport Saint-Exupéry, lundi, sans que l’équipage ou les 80 passagers ne s’aperçoivent qu’une pièce d’un mètre de long s’était détachée.
Celle-ci s’est écrasée sur une maison à Valence dans la Drôme sans faire de blessé.



Ecys 2009 : Un avion qui vole dans les deux sens !!!

Un jeune inventeur a été récompensé lors du concours européen des jeunes scientifique pour avoir conçu un avion capable de voler en marche arrière.

Le Dikranos: un avion aux commandes inversées qui permet de ‘voler en arrière’..
Le Dikranos: un avion aux commandes inversées qui permet de ‘voler en arrière’.. (Eucys 2009)
Connaissez -vous le Dikranos? Cet étrange avion est capable de voler dans les deux sens… plus besoin de faire demi tour, soit une économie de temps et de carburant. Son inventeur, le lycéen suisse Fabian Gafner, est l’un des trois lauréats du premier prix du «concours européen de jeunes scientifiques» Eucys 2009 (European Union Contest for Young Scientists), qui s’est déroulé du 11 au 16 septembre 2009 au Palais de la découverte, à Paris.

Les deux autres lauréats sont Irlandais et Polonais. Ils ont mis au point, respectivement, un test biologique qui détecte la présence de cellules somatiques dans le lait, signe d’une infection de la glande mammaire de la vache, et une expérience sur les propriétés de la lumière : diffraction et réseau zoné… Chaque équipe est repartie avec 7000 euros de récompense.

Les Français ont obtenu un des trois «second prix», récompensé par 5000 euros (ex-æquo avec l’Espagne et Malte), pour la mise au point d’une méthode de détection de planète extrasolaire, un domaine de recherche en pleine effervescence (cf l’actualité d’hier sur une exoplanète rocheuse !).

Organisé par la commission européenne, le concours rassemble depuis 1989 des jeunes âgés de 14 à 20 ans originaires de 38 pays d’Europe et d’ailleurs. Le Canada, la Chine, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont aussi participé à la cuvée 2009. Le jury est constitué d’un panel de scientifiques européens travaillant dans des domaines aussi variés que la biologie, les mathématiques ou les sciences humaines.

«Nous avons été épatés par la diversité des projets et l’enthousiasme des jeunes à les présenter et les défendre» reconnaît Gabriel Chardin, du CEA, co-organisateur pour la France. Des journées studieuses, certes mais dans une ambiance de fête qui a duré toute la semaine: «après les dîners et les visites officielles, la soirée continuait jusqu’au petit matin..! » précise Marie-Odile Fargier, du comité d’organisation.

Azar Khalatbari
Sciences-et-Avenir.com
17/09/009

Un vaste trafic de billets d'avion !!!








 , comme d'autres compagnies aériennes, offre à ses clients pour les fidéliser des «miles» qui, cumulés,  leur permettent d'obtenir des billets gratuits appelés «primes». Lorsqu'on voyage beaucoup, les miles s'additionnent rapidement. C'est le cas pour des stars du football, les grands patrons ou d'autres personnalités. C'est le raisonnement qu'ont tenu des petits malins sur lesquels la justice après le dépôt de plainte d'Air .

Lepoint.fr révèle ce jeudi l'ampleur de l'escroquerie. Lilian Thuram s’est fait volé 425 000 miles, soit l'équivalent de 20 000 euros, le directeur de l'enseigne d'habillement masculin Célio 270 000 miles, le créateur de mode Marc Jacob 335 000 miles. Dans un document interne, daté de juin, Air France reconnaît avoir identifié sur l’année 2008-2009 « pas moins de 63 millions de miles frauduleux, dont 55 millions ont été récupérés ». Les piratages avaient commencé en 2007.


Quatre personnes on été mises en examen. Parmi elles,  Mouss Diouf, alias Pierre Moustapha Diouf, et sa femme. Le comédien s’était fait établir un compte au nom de son presque homonyme Pape Diouf, l’ex-président de l’OM, qui a été escroqué de 520 000 miles. Egalement mis en examen deux salariés d'Air France.
Air France a ces derniers temps nettement amélioré ses procédures de sécurité. L'hebdomadaire fait cependant état de consultations suspectes effectuées par des employés jusqu'en mai 2009.

jeudi 17 septembre 2009

Aéronautique : Airbus est plus optimiste que Boeing

L'avionneur européen estime que le marché aura besoin de 25.000 nouveaux appareils d'ici à 2028.

Malgré la crise, la chute du trafic aérien et les pertes attendues par les compagnies aériennes cette année, l'avenir de l'aéronautique reste brillant. John Leahy, le directeur commercial d'Airbus, l'affirme de Londres où l'avionneur européen présente sa vision du marché mondial dans les vingt ans à venir. Airbus estime que le marché aura besoin de 25 000 nouveaux appareils d'une valeur catalogue de 3 100 milliards de dollars, d'ici à 2028. Le groupe se révèle plus optimiste qu'en 2007, année de ses dernières prévisions, puisqu'il tablait alors sur 24 300 appareils entre 2007 et 2026. Airbus base ses prévisions sur une hausse moyenne du trafic aérien de 4,7% par an pour les voyageurs et de 5,2% pour le fret.
Cet optimisme tranche avec la prudence de Boeing qui, lui, a au contraire revu à la baisse ses perspectives de marché en juin lorsqu'il a présenté sa toute dernière étude sur l'évolution des besoins mondiaux en nouveaux avions. S'il se montre plus pessimiste, l'avionneur américain anticipe toutefois un volume plus important que son rival européen, soit 29 000 appareils entre 2009 et 2028 contre 29 400 auparavant attendus. Pour Boeing, le trafic va croître de 4,9% par an et le fret de 5,4%.
Le décalage de vision entre les deux avionneurs est donc relatif. Pour l'essentiel, ils sont d'accord : les besoins en renouvellement d'avions moins gourmands en kérosène et moins polluants, ainsi que la demande forte de la région Asie-Pacifique, devraient dynamiser le marché mondial.
Airbus et Boeing estiment enfin que les moyens courriers de type A 320 et B 737 resteront, longtemps encore, les best-sellers dans le monde avec une part de marché oscillant, selon les années, entre 65% et 70% du total.

Les nouveautés hivernales d’Etihad Airways

Dans le cadre de son programme hiver 2009/2010, Etihad Airways, la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis, offrira un plus grand nombre de vols et des connexions optimisées : ouverture d’une liaison vers Hyderabad en Inde et des liaisons renforcées vers Athènes, Istanbul, Beyrouth, Le Caire et Katmandou, entre autres.
Le nouveau programme de vols hiver débutera le dimanche 25 octobre. Au 15 janvier 2010, il offrira 15% de vols supplémentaires par rapport à l’hiver précédent, avec 950 vols prévus chaque semaine. La nouvelle liaison vers Hyderabad débutera en novembre 2009, suivie par l’ouverture de Chicago puis Le Cap, les grandes nouveautés de ce programme hiver.
Etihad Airways prendra livraison de trois nouveaux A320 cet hiver. Ces appareils viendront soutenir les liaisons renforcées vers des destinations court et moyen-courrier vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie.
Parmi les nouveautés du programme hiver figurent des liaisons plus nombreuses vers Athènes et Istanbul. La desserte d’Athènes passera de 3 à 5 vols hebdomadaires à compter du 1er novembre, puis à un vol quotidien à partir du 1er janvier 2010.
Les vols vers Istanbul passeront de 4 à 5 vols par semaine à partir du 1er novembre, pour de meilleures connexions avec les vols vers Melbourne et Sydney.
Le réseau de la compagnie à travers le Moyen Orient et l’Afrique du Nord sera également étoffé grâce à des vols supplémentaires vers Beyrouth et Le Caire. Au départ d’Abu Dhabi, la desserte de Beyrouth passera de 14 à 18 rotations hebdomadaires et de 7 à 10 vers Le Caire.
Les rotations vers l’Asie seront aussi plus nombreuses cet hiver. La desserte de Katmandou passera de 4 vols par semaine à une rotation quotidienne afin d’offrir un plus grand nombre de vols aux passagers européens.
Pour plus d’information sur la compagnie : www.etihadairways.com.

Aéronautique : Une pièce d'un avion de Air France tombe sur une maison

Valence (France) - Un avion de la compagnie aérienne régionale française Airlinair, qui effectuait un vol pour le compte de la compagnie aérienne française Air France, a perdu une pièce du fuselage alors que l'appareil survolait la ville de Valence (France).

L'avion, un Aerospatiale-Alenia ATR72-500, vol AF7821, qui effectuait la liaison entre l'aéroport international Provence de Marseille (France) et l'aéroport international Saint Exupéry de Lyon (France) avec près de 80 personnes à bord, était en approche de sa destination, vers 7h15 du matin, heure locale, au-dessus de la ville de Valence lorsque l'appareil a perdu, pour des raisons encore non élucidées, une pièce de matériaux composites d'un mètre de long, qui est tombé sur une maison, réveillant avec surprise ses occupants.


L'avion s'est posé quelques minutes plus tard sans autre incident malgré le panneau manquant et il n'y a pas eu de blessés. Les trois occupants de la maison en ont été quittes pour la peur rétrospective mais seules quelques tuiles ont été endommagées. La compagnie aérienne a pris contact avec les propriétaires de la maison qui ont décidé qu'ils ne porteraient pas plainte.

Delta et American Airlines tout droit vers le surf en vol

American Airlines prévoit d'équiper 150 avions supplémentaires d'un accès à Internet en 2009, confirmant que le surf à haute altitude pourrait à moyen terme devenir un service standard sur les vols domestiques. La compagnie aérienne propose déjà l'accès à l'Internet sans fil sur 15 de ses appareils depuis août dernier. Delta Airlines, dont 77 appareils proposent déjà ce service, prévoit aussi d'équiper au moins 300 avions de plus d'ici la fin de l'année.

Pour l'instant, les tarifs des deux compagnies sont identiques : de 9,95 à 12,95 dollars selon la durée du vol pour les ordinateurs portables et 7,95 dollars pour les plus petits appareils. Elles utilisent la technologie Aircell, qui offre un débit de 3 mégabits par seconde. Southwest Airlines, United Airlines, Continental Airlines et US Airways sont tous en phase de test ou de pré-commercialisation d'un accès Internet à bord de leurs appareils.

Latécoère et Zodiac revoient à la baisse leurs prévisions











PARIS (Reuters) - Les équipementiers aéronautiques Latécoère et Zodiac ont révisé en baisse leurs objectifs 2009 après avoir fait état de résultats contrastés sous la pression de la crise.
Latécoère, qui prévoit de réduire ses effectifs totaux de 1.000 personnes cette année, a également indiqué que ses équipes négociaient avec Boeing l'éventuelle obtention de pénalités de retard compte tenu du nouveau calendrier de production prévu pour le futur 787 Dreamliner.

Le futur long courrier du constructeur aéronautique américain devrait désormais effectuer son premier vol fin 2009 pour une première livraison au quatrième trimestre 2010. Jusqu'ici, la première livraison du 787 était programmée pour le premier trimestre 2010.
Pour certains fournisseurs payés à la livraison de leurs équipements, ces nouveaux retards se traduisent par une baisse immédiate du chiffre d'affaires.
Les délais du 787, associés à la diminution des cadences d'un autre de ses clients, le constructeur aéronautique brésilien Embraer, ont ainsi conduit Latécoère à réviser mardi soir son objectif annuel de ventes. L'entreprise anticipe désormais un chiffre d'affaires en baisse de 25% pour 2009, contre -20% attendu précédemment.
Pour préserver sa trésorerie, la société prévoit en outre de ramener ses effectifs totaux de 5.700 personnes à 4.700 cette année. Pour autant, aucun plan social n'est envisagé.
"Sur le 787, nous menons des discussions avec Boeing. La possibilité d'obtenir des pénalités de retard fait partie des discussions que nous avons avec eux puisque nous avons du stock immobilisé et que nous recalons la production pour nous adapter à leur 'planning'", a déclaré François Bertrand, président du directoire, au cours d'un point presse mercredi matin.
Le dirigeant a toutefois de refusé de donner davantage de détails sur la négociation et estimé qu'il était impossible de communiquer le moindre calendrier.
REPRISE EN 2011
Latécoère, qui fabrique des portes pour le 787, envisageait d'assurer la production d'équipements pour 20 appareils cette année. Ses livraisons devraient représenter finalement six à 10 appareils.
Interrogé sur les perspectives de consolidation du secteur des équipementiers aéronautiques, François Bertrand a assuré ne pas identifier de scénario à court terme pour Latécoère.
"Mon sentiment, c'est que tout le monde à encore beaucoup de travail à faire avec la crise. Le lancement d'un nouveau programme (nouvel avion, ndlr) pourrait favoriser des rapprochements dans les années à venir mais pour l'heure ce n'est pas d'actualité pour nous", a-t-il dit.
Selon lui, le chiffre d'affaires de Latécoère devrait être stable en 2010 et croître de nouveau en 2011.
Zodiac a de son côté fait état mercredi matin d'un chiffre d'affaires en hausse de 9,4% à 2,2 milliards d'euros au titre de son exercice 2008-2009 clos fin août.
L'entreprise, qui présentera ses résultats le 23 novembre, a toutefois prévenu que la croissance de son résultat opérationnel courant serait certainement à un chiffre alors qu'elle prévoyait une progression de 20% en début d'exercice.
Latécoère, dont la capitalisation atteint près de 60 millions d'euros, progressait de 3,04% à 7,12 euros à la Bourse de Paris vers 12h35. Zodiac, qui pèse 1,5 milliard d'euros, reculait de 4,17% à 25,88 euros au même moment.
Edité par Jean-Michel Bélot

Le projet de village aéronautique avance à Guiscriff

Un promoteur brestois travaille à l’implantation d’un village aéronautique le long de l’aérodrome de Guiscriff en Centre Bretagne. Ce projet de 10 millions d’euros porte sur une trentaine de villas à ossature bois à économie d’énergie. Un parking pour l’avion est prévu sur chaque parcelle. Les études et sondages ont été effectués. Les promoteurs espèrent déposer le permis de lotir en mars.

Aerospace Meeting Tunisie, Dassautlt et Bombardier seraint présents

 
"Aerospace Meeting Tunisie" sera le premier salon dédié à l’aéronautique dans le pays. Il se déroulera du 28 au 30 septembre 2009.
Cette exposition thématique est organisée conjointement par le Groupement des industries tunisiennes des aéronautiques et spatiales (Gitas), l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA), l’Agence de promotion de l’industrie (API) et la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI). Elle favorisera les contacts d’affaires directs entre multinationales de l’aéronautique et les entreprises offshore implantées en Tunisie. Ce salon dédié aux professionnels vise à accroître la visibilité de cette filière, de créer un réseau aéronautique méditerranéen et de susciter l’intérêt des prestataires aéronautiques pour le site aéronautique de Tunisie.  Parmi les avionneurs attendus à cette manifestation figurent des leaders de l’aéronautique tels que le groupe canadien Bombardier et les groupes français Dassault, DHL-Ex et Thales.

mercredi 16 septembre 2009

AERONAUTIQUE : Le président Gallois , EADS demande une aide gouvernementale

Le président du puissant groupe EADS, aéronautique et spatial,  Louis Gallois, souhaite une aide gouvernementale afin de  permettre au consortium européen d’aéronautique et de défense de mieux concurrencer son grand rival américain Boeing.
“Le soutien des gouvernements est un vrai sujet”, a t il déclaré avec insistance.  “Boeing a reçu 800 millions de dollars de subventions du gouvernement américain en 2006 pour ses activités de recherche et technologie, selon des informations de l’Union européenne. Nous, nous avons dû faire avec 60 millions d’euros (94,34 millions de dollars) reçus des gouvernements européens.” Le président Louis Gallois s’est d’autre part refusé à toute précision sur les mesures supplémentaires de réduction des coûts chez Airbus, qu’il doit annoncer avant l’été prochain et indiquant “qu’il n’y aura pas de grosses coupes” Selon nos sources il semble  que Louis  Gallois a l’intention de revenir à la semaine des 40 heures, contre 35 heures appliquées actuellement. Affaire à suivre…

AERONAUTIQUE : La compagnie Tunisair, une des plus fiables du monde

Tunisair qui fête soixante années d’existence a été classée, par l’observatoire de la sécurité aérienne et du tourisme, basé à Genève, dans la catégorie des compagnies les plus fiables du monde. L’observatoire suisse, qui suit en temps réel l’actualité de 1300 compagnies régulières, régionales, charters et low cost dans le monde, évalue les transporteurs sur la base de critères de sécurité: âge des avions, maintenance effectuée, nombre d’incidents rencontrés et la manière dont ils ont été traités.
Tunisair-
Avion de la compagnie Tunisair au décollage
Il classe les compagnies en cinq catégories: bon niveau, niveau correct, sous réserve, à éviter, interdites en Europe ou à interdire. La compagnie Tunisair est classée dans la catégorie ”A” aux côtés de prestigieux transporteurs comme Lufthansa, Qatar airways, Singapore Airlines, United Airlines (Etats Unis). Elle arrive devant des grandes compagnies comme Air France, Air Algérie, Royal Air Maroc, Air india, China Airlines, Air europa (Espagne) classées dans la catégorie ”B”
TUNISAIR intérieur

La délocalisation d'Aircelle de Harfleur au Maroc suspendue

La délocalisation d'Aircelle de Harfleur au Maroc suspendue
Le magazine en ligne UsineNouvelle vient d'annoncer de source syndicale que la décision d'Aircelle de délocaliser la fabrication des petites nacelles au Maroc a été suspendue.

La CGT (Confédération générale du travail en France)de l’usine Aircelle de Harfleur (Seine-Maritime - France) a confirmé la décision de l’entreprise de suspendre la délocalisation, annoncée en Mars 2009, de ses fabrications de petites nacelles au Maroc.

« Cette suspension est liée à la baisse des commandes de petites nacelles. La délocalisation ne serait pas rentable dans le contexte de crise économique actuel » a précisé Laurent Coussin, secrétaire de la CGT du site d'Aircelle.

Filiale du groupe français Safran, Aircelle Harfleur est spécialisée avec 1 480 salariés dans la fabrication de nacelles et d'inverseurs pour l'aéronautique.

 
Synthèse

Extension de la couverture radar sur l’espace aérien tunisien


La chambre des députés en Tunisie vient d'adopter un projet de loi qui porte sur l'approbation de la lettre de garantie de l'Etat conclue avec le gouvernement tunisien et relatif à la convention de crédit d’achat signée, le 27 février 2009 entre l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA) et la Banque espagnole pour contribuer au financement du projet d’extension de la couverture par radar de l’espace aérien tunisien.

Ce projet de loi qui s’inscrit dans le cadre de l’extension de la couverture par radar de l’espace aérien tunisien vise à adapter le transport aérien tunisien à la dynamique que connaît, de nos jours, la navigation aérienne en général et à assurer la sécurité qui s’impose dans ce domaine.

M. Abderrahim Zouari, ministre du transport a fait savoir que la couverture par radar ne manquera pas de renforcer la sécurité de la navigation aérienne et de réduire la durée des vols avec pour corollaire une amélioration du rendement des sociétés de navigation aérienne et une réduction des couts des hydrocarbures.

Le ministre a passé en revue plusieurs indicateurs relevant les principales caractéristiques de l’espace aérien.

Au nombre de ces indicateurs, il a cité l’accroissement du trafic aérien national, lequel est passé de 6000 vols en 1987 à 27 000 en 2008. Résultat, qui a-t-il dit, a incité bon nombre de compagnies étrangères à transiter par l’espace national.

Dans sa réponse à une question relative à l’impact des radars sur l’environnement, le ministre a affirmé que l’installation de ces radars est effectuée dans la plupart du temps dans les zones non peuplées et conformément aux standards en vigueur en la matière.

Abordant la politique de l’Open Sky, M.Zouari a indiqué que ce système est d’ores et déjà opérationnel avec le Maroc et la Libye (en attendant l’Algérie), relevant que les négociations sur ce sujet sont en cours avec l’Union européenne.

Il a ajouté que l’année 2010 sera marquée par la mise en place progressive de ce système avec l’Union européenne, le Canada et les Etats unis.

Industrie aéronautique : le Maroc dans la cour des grands

L'office s'attelle également à tirer le maximum de profit du dynamisme qui a caractérisé ce secteur au niveau international durant les deux dernières décennies, surtout que le marché de l'aviation s'est élargi de façon substantielle alors que les sociétés leaders américaines, européennes et asiatiques, avec tout ce dont elles disposent en termes d'outils et d'équipements, peinent à satisfaire les besoins de la demande mondiale.


L'offre marocaine proposée aux multinationales et autres intervenants dans l'industrie aéronautique est exceptionnelle dans la région maghrébine, relève le directeur général de l'ONDA, Abdelhanine Benâallou.

Si l'existence d'offres de parties tierces peut concurrencer le Maroc sur le plan du foisonnement de la main-d'œuvre, de cadres qualifiés et d'environnement propice à l'industrialisation, force est de reconnaître que l'offre nationale est exceptionnelle du fait qu'elle est conforme aux normes internationales de la qualité, a-t-il dit.

"Nous avons déterminé, dans notre stratégie élaborée en 2005, les spécificités qui nous distinguent et qui nous permettent de défier la concurrence étrangère", a-t-il souligné. M. Benâallou rappelle de même qu'il a été procédé à l'aménagement d'espaces de production industrielle "prêts à l'emploi" (Ready to out put) équipés en eau, en électricité, en air comprimé et reliés au réseau informatique, ainsi que des plates-formes dotées d'équipements modernes nécessaires aux activités de l'entreprise.

Tous ces détails figurent dans des documents qui sont mis à la disposition des investisseurs étrangers lors des différentes rencontres appropriées, a-t-il indiqué.

Les sociétés désirant investir dans l'Aeropôle peuvent poursuivre leurs activités avec les unités de départ de même qu'elles peuvent créer, par la suite, leurs propres unités avec toutes les particularités technologiques qu'exige l'industrie de sous-traitance en aéronautique.

Le pôle d'industrie aéronautique de Nouaceur, qui s'étale sur une superficie de 206 ha, dispose de terrains viabilisés et équipés et qui sont proposés en location de longue durée à des taux encourageants, évitant ainsi aux investisseurs l'immobilisation de capitaux pour l'acquisition du foncier.

Grâce à cette formule, les nouveaux investisseurs peuvent occuper les unités de production de précédents investisseurs qui ont pu créer leurs propres et définitives unités. Actuellement, le nombre de sociétés multiservices qui investissent dans l'Aeropôle est de 41.

L'Industrie aéronautique exige, par ailleurs, une formation spécialisée, une grande expertise et des compétences élevées, ce qui s'avère difficile à garantir dans les pays tiers-mondistes.

Toutefois, affirme M. Benâallou, le Maroc constitue une exception car disposant d'instituts, d'universités et de hautes écoles d'ingénieurs ainsi que d'établissements de formation professionnelle qui préparent des compétences en matière d'ingénierie, de technologie moderne et autres spécialisations qui peuvent être adaptées à travers des stages et de courtes sessions de formation.

L'ouverture des sociétés mondiales et l'intérêt qu'elles portent aux lauréats des écoles et des instituts susmentionnés a donné lieu, une année après le début de leur activité au sein de l'Aeropôle, à des résultats satisfaisants qui ont amené à réfléchir à l'élaboration d'un programme d'action réalisé par l'Office en partenariat avec l'Académie internationale Mohammed VI et l'association des sociétés d'industrie aéronautique, avec pour objectif d'accélérer l'adaptation des lauréats ayant intégré ces sociétés.

On peut ainsi affirmer que le Maroc a relevé le défi qui se pose en matière de sous-traitance d'industrie aéronautique mondiale en intégrant avec confiance et ferme volonté le monde des Grands.

mardi 15 septembre 2009

AEROSPACE MEETINGS 2009 : PROGRAMME DE CONFERENCES

Mardi 29 Septembre

 10:50-11:30
ERNST & YOUNG Perspectives de développement de la filière aéronautique à horizon 2016
M. Sami ZAOUI, Partner Ernst & Young Tunisie

14:35-15:05
FIPA TUNISIA - Foreign Investment Promotion Agency
Mme Mongia KHEMIRI - Directeur Général de la FIPA

15:45-16:15
MISSION ECONOMIQUE FRANCAISE EN TUNISIE
M. Jacques TORREGROSSA, Directeur UBIFRANCE Tunisie

16:55-17:25
TUNISAIR TECHNICS: Présentation
M. Hechmi SIOUD - Directeur Général

Mercredi 30 Septembre

09:05-09:35
Accompagnement des Industries Aéronautiques en Tunisie dans leurs démarches PLM : de l'étude au
prototypage, en passant par les licences CATIA et les Machines MMT
Kamel ACHOUR, Managing Director PLM SYSTEMS
Hassib ELLOUZE, Directeur Général ALTRAN TELNET CORPORATION
Gilles DE CENIVAL, Directeur Opérationnel ALTRAN TELNET CORPORATION

10:15-10:45
Réussir son implantation en Tunisie
M. Thomas PEIX – EICSI CONSEIL

11:35-12:05
Opportunités d'investissement dans le parc industriel ENFIDHA TUNISIA
M. Isnardo CARTA – PDG Société DIET
Mardi 29 Septembre

10:50-11:30
ERNST & YOUNG Perspectives de développement de la filière aéronautique à horizon 2016
M. Sami ZAOUI, Partner Ernst & Young Tunisie
La stratégie industrielle nationale ambitionne de diversifier le portefeuille d’activités en
opérant une montée en gamme des secteurs historiques et un renforcement des secteurs
émergents. Le secteur aéronautique est au coeur de ce repositionnement et constitue
aujourd’hui le nouveau fer de lance de l’industrie tunisienne. En effet, le développement de
l’aéronautique en Tunisie, porté par l’implantation de grands donneurs d’ordres de la branche,
traduit la compétitivité du pays sur le marché de la sous-traitance aéronautique, compétitivité
portée par des ressources humaines qualifiées et une orientation axée sur le développement
technologique.
C’est dans ce contexte que seront présentées l’offre Aéronautique du site Tunisie ainsi que les
perspectives de développement de la branche.

14:35-15:05
FIPA TUNISIA - Foreign Investment Promotion Agency
Mme Mongia KHEMIRI - Directeur Général de la FIPA
L'Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur « FIPA-Tunisia » est un organisme public,
créé en 1995, sous tutelle du Ministère du Développement et de la Coopération Internationale.
Elle est chargée d’apporter le soutien nécessaire aux investisseurs étrangers et de promouvoir
l'investissement extérieur en Tunisie.
FIPA-Tunisia et ses bureaux à l'étranger forment un réseau d'information, de contact, de
conseil, d’assistance, d'accompagnement et de soutien au service de l'investisseur étranger.
FIPA est certifiée ISO 9001, version 2000 par le Bureau Veritas Quality International (BVQI)
depuis septembre 2003. Cette certification a été consolidée en 2007 par L’organisme TÜV
CERT du TÜV Rheinland Industries Service GmbH.

15:45-16:15
MISSION ECONOMIQUE FRANCAISE EN TUNISIE
M. Jacques TORREGROSSA, Directeur UBIFRANCE Tunisie
Jacques Torregrossa (jacques.torregrossa@ubifrance.fr), récemment nommé à la tête de la
mission économique-Ubifrance de Tunis, vous invite à un échange de vues avec ses
collaborateurs sur l’environnement des affaires en Tunisie, le marché de l’aéronautique et ses
opportunités.
M. Torregrossa présentera également les produits et services proposés par UBIFRANCE et
destinés à favoriser le rapprochement des entreprises françaises et tunisiennes, notamment le
guide répertoire sur l’industrie aéronautique en Tunisie récemment réalisé, qui pourra être
commandé ou vendu et emporté sur place.
UBIFRANCE, l’agence française pour le développement international des entreprises
* Mission économique - Ubifrance de Tunis
Ambassade de France, 1 Place de l’Indépendance- 1000-Tunis-tel : 71 105 080
tunis@ubifrance.fr
* Siège social : 77, Boulevard Saint Jacques- 75998 Paris Cedex 14 tel : + 33 1 40 73
30 00 www. ubifrance.fr

16:55-17:25
TUNISAIR TECHNICS: Présentation
M. Hechmi SIOUD - Directeur Général
Présentation:
Activités / Effectif / Certification / Perspectives

Mercredi 30 Septembre

09:05-09:35
Accompagnement des Industries Aéronautiques en Tunisie dans leurs démarches PLM : de l'étude au
prototypage, en passant par les licences CATIA et les Machines MMT
Kamel ACHOUR, Managing Director PLM SYSTEMS
Hassib ELLOUZE, Directeur Général ALTRAN TELNET CORPORATION
Gilles DE CENIVAL, Directeur Opérationnel ALTRAN TELNET CORPORATION
Résumé :
Aperçu sur les services et solutions proposés par les sociétés ATC et PLM-SYSTEMS du Groupe
TELNET pour les industries aéronautiques installées en Tunisie. Activités d’études Software
pour les systèmes embarqués, la conception et la réalisation électronique et
microélectronique, l’ingénierie Mécanique et la fourniture de solutions pour la chaîne
numérique de production : Licences logiciels de Dassault Systèmes et MMT de Hexagon
Metrology.

10:15-10:45
Réussir son implantation en Tunisie
M. Thomas PEIX – EICSI CONSEIL
Titre : « Réussir son implantation en Tunisie »
"EICSI Conseil est un cabinet de conseil spécialisé dans l'aide et l'accompagnement
d'entreprises désireuses de s'établir sur le marché tunisien. Nous proposons aux entreprises
qui souhaitent se développer en Tunisie une solution d'approche du marché sur mesure. Lors
de cet atelier, nous présenterons aux investisseurs les clefs pour s’implanter et se développer
en Tunisie. Nous répondrons également à toutes vos questions pour vous aider à mieux
aborder la Tunisie. »

11:35-12:05
Opportunités d'investissement dans le parc industriel ENFIDHA TUNISIA
M. Isnardo CARTA – PDG Société DIET
Au sud de la capitale Tunis, entre les régions d’Hammamet et Sousse, l’Etat Tunisien a
accordé à la société DIET la propriété d’un terrain de plus de deux millions de mètres carrés
sur lequel a été édifiée la nouvelle ZONE INDUSTRIELLE ENFIDHA.
L’aire est mis à la disposition des entreprises qui veulent investir et créer leurs propres filiales
de production, elles bénéficieront ainsi de plusieurs avantages économiques et fiscaux que le
pays leur offre.
Les terrains sont urbanisés, disponibles pour la vente et les premières bâtiments sont déjà
construis.

Atterrissage sur le ventre d'un avion de Lufthansa

Stuttgart (Allemagne) - Un avion de la compagnie aérienne régionale allemande Contact Air, qui effectuait un vol pour le compte de la compagnie aérienne allemande Lufthansa a fait un atterrissage sur le ventre sur l'aéroport international de Stuttgart (Allemagne) suite à des problèmes de train d'atterrissage.

L'avion, un Fokker F100, immatriculé D-AFKE, vol LH288, qui venait d'effectuer la liaison entre l'aéroport international Tegel de Berlin (Allemagne) et l'aéroport international de Stuttgart avec 82 passagers et 5 membres d'équipage à bord, était en approche lorsque les pilotes ont été alertés d'un problème de verrouillage sur le train d'atterrissage qui ne pouvait être abaissé. Après près d'une heure et demi d'essai, la décision a été finalement prise de se poser sur le ventre.



image : www.crash-aerien.com

L'avion s'est posé sur le ventre et sur un tapis de mousse répandu par les équipes de secours. L'atterrissage train rentré s'est bien déroulé et il n'y a eu que des blessés légers dont une des hôtesses de l'appareil. Les passagers ont été évacués par les toboggans. Cinq passagers ont été traités sur place et le membre d'équipage a été transporté à l'hôpital pour un examen plus approfondi.

L'aéronautique en Tunisie : Du destin, du hasard ou du mérite ?

Depuis le début de l'année 2008, la Tunisie a connu un grand mouvement de délocalisation surtout en ce qui concerne l'industrie aéronautique et les services en relation avec ce secteur. Selon le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS), qui réunit 17 sociétés, principalement d'origine française, la sous-traitance aéronautique tunisienne connaît un développement sans précédent. Elle emploie actuellement 2 000 salariés et ce chiffre pourrait doubler d'ici à deux ans.

Ce mouvement a commencé en janvier, avec l'ouverture d'un nouveau siège du groupe SITA en Tunisie. A travers cette implantation, le groupe, premier fournisseur mondial de services de communication destinés au secteur du transport aérien, a permis le renforcement du secteur en Tunisie.

Autres délocalisations, celle de Latécoère. Le groupe est présent en Tunisie depuis 1995 où il possède déjà deux unités de production : l'une à la Charguia, près de Tunis, l'autre, depuis 2006, à Zaghouan. Ces deux sites sont spécialisés dans le câblage.

L'expérience réussie de Latécoère a attiré l'attention du groupe Zodiac.

Ce groupe, qui a vu le jour en 1896, se développe sous 4 branches d'activité :

• Aerosafety Systems

• Aircraft Systems

• Airline Equipment

• Technology

Présent en Tunisie depuis l'an 2000, Zodiac soustraite une partie de sa production de la branche AeroSafety Systems, qui conçoit et fabrique principalement des équipements aéronautiques destinés aux constructeurs, qu'ils soient avionneurs, fabricants d'hélicoptères ou d'engins et de systèmes d'armes, ainsi qu'aux compagnies aériennes, aux armées et à la recherche spatiale.

Ce mouvement de déplacement, auquel on assiste depuis quelques années, est dû, en premier lieu, au faible coût de main d'œuvre de la Tunisie. C'est d'ailleurs dans ce contexte que Mr Philippe Cussonnet, président du Gitas a fait remarqué : « La main d'œuvre tunisienne coûte de quatre à six fois moins cher qu'en France ».

Mais ceci ne demeure pas le seul élément pour lequel ces groupes et sociétés ont choisis la délocalisation. La Tunisie dispose d'une main-d'œuvre qualifiée et qui parle bien le français.

Ces raisons n'ont pas laissé Airbus indifférent. Ce dernier a choisi, dans le cadre de son plan Power8+, d'installer une nouvelle usine en Tunisie.

Cet investissement, qui a été annoncé en septembre dernier, permettra la création de 2000 emplois, moyennant une enveloppe de 100 millions d'euros. Ce mégaprojet sera installé à la zone industrielle « Mghira 3 » prés de Tunis sur une surface de 20 hectares.

Un autre constructeur aéronautique, d'origine italienne, a récemment annoncé son implantation en Tunisie. Storm Aircraft, spécialisé dans les avions touristiques, est entrain de construire un site de production et d'assemblage, moyennant un investissement de 2 millions d'euros. Les activités de ce site, qui siègera à Mateur dans le Nord du pays, devraient démarrer en janvier 2009, créant ainsi une soixantaine d'emplois.

Tabarka accueillera à son tour un mégaprojet dans le même secteur. Selon Mr Abderrahim Zouari, ministre du transport, un groupe américano-koweïtien, spécialisé dans la maintenance aéronautique, à choisi cette ville touristique du Nord pour s'y installer contre un investissement de 1 Milliard de dinars.

La tendance d'implantation dans le Nord continue avec la société Mecahers qui a récemment choisi de créer un nouveau site de production dans le Sud de Tunis. Ce sous-traitant aéronautique, spécialisé dans la mécanique de précision implanté en Haute-Garonne française, démarrera ses activités dans un premier atelier de 1 600 mètres carrés, avec un effectif de 15 personnes.

 

D'autre part, et toujours dans le secteur aéronautique, la Tunisie se prépare à se doter d'un nouvel aéroport. Se situant à Enfidha, ce futur aéroport tunisien desservira plus généralement le nord du Sahel tunisien (dont Kairouan et Sousse) et le sud du cap Bon. Moyennant un investissement de 392,5 millions d'euros, ce mégaprojet devrait être mis en exploitation au plus tard le 1 er octobre 2009.

Réalisé par TAV Tunisie, filiale de l'opérateur turc TAV Aeroport Holding, l'aéroport international d'Enfidha aura une capacité initiale de 7 000 000 passagers par an et s'étendra sur 90 000 m 2 . Ce projet peut contenir un projet de maintenance aéronautique.

Comment pourrait-on expliquer une telle « migration » des sociétés du secteur aéronautique ?

Ce n'est pas mine de rien que ces constructeurs et sous-traitants ont choisis de délocaliser une partie de leur production en Tunisie.

Bien évidemment, une grande entreprise ne peut pas se contenter d'un Chiffre d'affaire en croissance. Surtout avec les nouvelles donnes imposées par la mondialisation, de la concurrence féroce, de la fluctuation hystérique des prix des combustibles, des coûts de plus en plus élevés de la main d'œuvre.

L'élément le plus important demeure la crise financière internationale, qui a causé une énorme inflation pour les USA et l'Europe, et qui s'est rapidement transformée en déflation avec la faillite de plusieurs banques et la chute des prix des hydrocarbures.

Face à cette situation, les pays européens ont compris que pour y faire face, la solution est dans la délocalisation, surtout face à une Asie imbattable au niveau des coûts et de la main d'œuvre.

Pour la Tunisie, la situation a été différente. Notre pays a adopté une démarche saine qui l'a conduit à atteindre des chiffres rassurant en ce qui concerne la croissance économique et l'attractivité des IDE.

Afin de poursuivre cette démarche et d'améliorer ces indicateurs et en vue de catalyser davantage les IDE, le gouvernement tunisien, à l'ère du Changement, a fait plusieurs initiatives.

On peut citer comme exemple la signature de l'accord relatif au démantèlement complet des barrières avec l'union européenne constituant ainsi une zone de libre échange, les incitations accordées aux entreprises exportatrices, la loi de finances 2008 adaptée aux objectifs tracés par l'Etat, les mesures d'allégement des impôts…

Toutes ces majestueuses réalisations, qui contribuent au renforcement du statut économique tunisien, demeurent insuffisantes à la lumière de la situation financière internationale actuelle.

Il est vrai que sur le plan national, comme l'a déclaré le conseil de la BCT dans son dernier rapport, le secteur financier n'a pas été directement affecté par les retombées de la crise financière mondiale. Cependant, d'autres secteurs comme le textile les industries électromécaniques et le tourisme, nécessitent plus de suivi et d'encadrement pour éviter les dégâts de la crise.

Dans ce sens, la Tunisie doit aller de l'avant en poursuivant sa démarche initiale et en attirant plus d'IDE, qui sont susceptibles de construire une carcasse protectrice pour notre pays.

Un géant de l’aéronautique annonce la création d’une filiale en Tunisie



Clairis Technologies, une filiale du groupe français Sogeclair spécialisée dans l’aéronautique, l’automobile et l’industrie, vient d’annoncer la création d’une filiale méditerranéenne dont le siège s’établira en Tunisie, rapporte le site spécialisé Cercle Finance.
La filiale aura pour nom Clairis Technologies Méditerranée et devrait démarrer ses activités vers le mois de juin prochain.

Par cette filiale, Clairis Technologies entend apporter une réponse aux besoins impératifs 'low cost' de ses projets, notamment dans le secteur aéronautique, rapporte Le Cercle Finance citant le groupe.
Elle se positionne sur l'ensemble des métiers Engineering de Sogeclair pour permettre d'accompagner les filiales du groupe dans chacun de leurs domaines d'activité.
A terme, Clairis Technologies Méditerranée adressera le marché local auprès de comptes industriels déjà sur place ou en passe de s'implanter.

Clairis Technologies s'appuie sur le savoir-faire reconnu depuis bientôt 30 ans de ses équipes pour proposer à ses clients du domaine aéronautique et spatial une intervention à haute valeur ajoutée pour la conception d'ensembles complexes : sous-ensembles d'aéronefs ou équipements de satellites par exemple.

Gitas et Aerolia

Pendant longtemps, Philippe Cussonnet, président du GITAS (Groupement tunisien des industries aéronautiques et spatiales) s’est sans nul doute assez ennuyé car l’industrie aéronautique tunisienne étant jusqu’à récemment peu développé, il avait peu à faire en sa qualité de «patron des patrons» des fabricants de composants pour l’aéronautique.

Désormais, le président du GITAS –par ailleurs patron de SEA LATelec (filiale tunisienne de Latécoère)- va devoir gérer l’abondance. Puisque de 19 actuellement, le nombre d’adhérents de ce «club» va bientôt, selon ses prévisions, passer à 25 et par la suite, assez rapidement, à 30. Car, outre un «stock» de «50 à 60 entreprises» dans lequel Philippe Cussonnet espère puiser au maximum pour élargir le cercle du GITAS, l’industrie aéronautique tunisienne –qui emploie déjà 2.000 personnes- pourrait voir s’installer de nouvelles entreprises –françaises pour la plupart.

Aerolia –filiale d’Airbus, en cours d’installation en Tunisie- est en train de procéder à la sélection des sous-traitants avec lesquels il va travailler dans notre pays. «Une short-list a déjà été établie», révèle le président du GITAS, dont sortiront dans les prochains semaines ou mois les noms des heureux élus qui vont être regroupés au sein d’un parc aéronautique.

Mais la vague des investissements français dans l’industrie aéronautique tunisienne ne va fort probablement pas s’arrêter là. D’autant que «toutes les entreprises aéronautiques qui se sont installées en Tunisie ont vécu de véritables success stories», témoigne le patron de SEA LATelec. Qui indique que «plusieurs autres projets sont en cours de finalisation ou d’étude», notamment dans l’ingénierie et l’outillage. D’où l’émergence d’une «supply chain de plus en plus complète et performante».

La vague pourrait grossir davantage grâce à la mission d’entreprises de Toulouse et Bordeaux en Tunisie (26-30 mai 2009) que viennent d’organiser la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI) avec la FIPA (Agence de promotion de l’investissement extérieur).

Si certaines des 13 entreprises ayant pris part à cette mission s’assignaient comme objectif unique la recherche d’opportunités pour vendre des produits ou, surtout, des prestations, d’autres étaient venues avec l’idée d’étudier la possibilité d’une implantation en Tunisie, parfois après que certains de leurs clients s’y soient installés. C’est le cas, par exemple, d’ISI Midi-Pyrénées, spécialisée dans la mécanique, l’automatisme et l’instrumentation pour «les secteurs à fortes contraintes que sont l’automobile et l’aéronautique».

Mais la vague des investissements dans l’aéronautique pourrait également profiter à la Tunisie en attirant vers elle des entreprises étrangères d’une façon générale et françaises, en particulier, désireuses de tirer profit de ce flux, opérant dans le bâtiment et secteurs assimilés. Ainsi, parmi les 13 entreprises de la mission française figure ACIEROID, qui n’est autre que la filiale espagnole –spécialisée dans la fabrication de toits, façades et structures- du groupe Bouygues.

lundi 14 septembre 2009

Aerolia-Tunisie: sous-traitants sélectionnés et début imminent des travaux

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Créée juridiquement depuis le 28 Avril 2009, la filiale du constructeur aéronautique européen EADS, Aerolia-Tunisie,
dont le début des travaux de réalisation de l’usine de montage est prévu pour octobre 2009, a annoncé récemment les noms corrspondant au premier lot de sous-traitants qui devront se délocaliser .

Il s’agit de Figeac Aéro, une société d’usinage de pièces de petite dimension, de Mecahers, spécialiste en mécanique de précision dans l’aéronautique, de Mécanyvois une entreprise spécialisée dans l’étude et la réalisation de machines spéciales, d’ouvrages chaudronnés et de constructions mécano-soudées et enfin du constructeur aéronautique et spatial Corse composites.

Rappelons que Aerolia-Tunisie, qui sera dirigée par Dominique Alexandre, va créer un parc aéronautique "low cost" sur 20 hectares, au sud de Tunis (El Mghira) et dispose de vingt autres hectares, également fournis gratuitement, en réserve pour ses besoins futurs.

Ce parc comporte deux composantes : un site de 10 hectares réservé à Aerolia-Tunisie (investissement de 30 Millions d'euros ) et un autre sur 10 hectares réservé aux sous traitants (30 Millions d'euros également).  1500 emplois sont prévus, d’ici 2014.

Espace Manager

Corse Composites une société enfin mondialisée

L’entreprise corse, basée à Ajaccio, va faire partie du voyage pour Tunis organisé par EADS la maison mère d’Airbus. La société insulaire spécialisée dans l’assemblage de composants pour matériels aéronautiques et spatiaux fait partie en effet des sous-traitants sélectionnés par l’avionneur européens, lesquels sous-traitants qui sont invités à participer à l’aventure "délocalisatrice" entreprise l’année dernière avec la bénédiction du gouvernement français.

logo de Corse Composites Aéronautiques
Airbus, qui souffrirait en effet d’une distorsion de la concurrence sur les marchés internationaux face à son principal Bœing, distorsion due selon les financiers à un différentiel trop important entre la monnaie européenne et le dollar (monnaie des Etats-Unis d’Amérique où siège Boing).
Après avoir "réorganisé" une partie de sa production dans un pays européen à bas coût de main d’œuvre, l’Allemagne, le consortium européen passe donc la vitesse supérieure en installant un centre de production de pièces détachées en Tunisie et plus précisément à quarante kilomètres de la capitale, Tunis.

La société corse fera donc partie du voyage et a l’honneur de figurer parmi des premières à avoir l’honneur de devoir délocaliser (les autres sont les sociétés continentales Figeac Aéro, Mecahers et Mécanyvois). Cette louable entreprise réalisée suite à la création de la société tunisienne Aerolia, filiale à 100% d’EADS qui sera ainsi donneuse d’ordre, permettra de créer au bas mot 700 emplois peu après la livraison de l’usine principale, courant 2010, et à terme plus de 1.500 emplois.
A noter que l’implantation sera suivie d’un investissement de l’Etat tunisien qui prévoit d’installer à proximité un centre aéronautique qui devrait permettre la création d’autres emplois moins liés à l’activité de production d’Airbus.

Corse Composites Aéronautiques qui par cette sélection prouve s’il en était besoin la performance et la qualité de ses services, profite en outre d’une bouffée d’oxygène alors que la crise du secteur aérien ne semble pas prête d’arriver à son terme.

Aerospace Meetings : J-16 de la 1ère plate-forme de rencontres aéronautiques en Tunisie

Aerospace Meetings : J-16 de la 1ère plate-forme de rencontres aéronautiques en TunisiePar son concept et la qualité de ses participants, AEROSPACE MEETINGS Tunisie sera la 1ère plate-forme de rencontres qui facilitera les échanges économiques et industriels du secteur aéronautique et spatial en Méditerranée. Le rendez-vous sera du 28 au 30 septembre 2009 à Gammarth (bonlieu nord de Tunis).
En effet, Aerospace Meetings Tunisie est une Convention d’affaires qui a été développée pour les objectifs suivants :
- L'Exploration du marché et l’accompagnement des sociétés ayant un fort intérêt pour les capacités aéronautiques tunisiennes. Nous favoriserons le développement de la filière aéronautique sur le bassin de la Méditerranée,
- Le Développement du business et d’un réseau de partenariat ou de production
- Permettre aux entreprises du secteur, de mieux l’appréhender.
Aerospace Meetings sera marqué par un programme complet de rendez-vous d’affaires B2B entre industriels et conduire les entreprises aérospatiales dans le pays. Ce programme tourne autour des points suivants :
 Identification et visites de sites industriels,
 Rendez-vous avec des groupements de sociétés locales, associations, clusters et ministères impliqués dans les activités aérospatiales locales,
 Conférences et ateliers,
 Rendez-vous avec les entreprises déjà implantées en Tunisie.
Aerospace Meetings Tunisie est organisé par BCI, en étroite collaboration avec l'Agence de promotion de l'investissement extérieur FIPA Tunisie, le G.I.T.A.S. (Groupement des
Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales) ainsi que API (Agence de promotion des industries Tunisiennes) et la CTFCI (Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie).
Aerospace Meetings réunira 200 entreprises aéronautiques internationales du 28 au 30
septembre 2009. Les visiteurs professionnels attendus sont : Directeurs et responsables des achats, la production, l'industrialisation des programmes, des méthodes, la R&D, la sous-traitance de l'ingénierie de projets ...

auditnet

vendredi 11 septembre 2009

LISTE PROVISOIRE DES PARTICIPANTS à l'aerospace meetings tunisie 2009








Lien : vers liste des participants :

http://www.aerospacemeetings.com/tunisie/docs/liste_tunisie010909.pdf


Snecma et WindJet signent un contrat de maintenance moteurs

WindJet, compagnie italienne basée à Catane (Sicile) vient de signer un contrat exclusif de maintenance à l’heure de vol avec Snecma (groupe Safran) pour sa flotte de CFM56-5A sur une durée de 6 ans.

L’accord signé avec l’atelier OEM (original equipment manufacturer) du CFM56 couvre la maintenance, la réparation et l’entretien de la totalité des moteurs CFM56-5A des A320 et A319 de la compagnie WindJet. Compagnie en pleine croissance, WindJet couvre près de 20 destinations nationales et internationales.

La signature de ce contrat exclusif à long terme prouve la confiance et la satisfaction que témoigne WindJet à son prestataire. « L’expertise de Snecma, sa présence à nos côtés et sa capacité à nous accompagner dans l’exploitation optimale de nos réacteurs ont été des facteurs décisifs pour l’extension de notre coopération » explique Stefano Rantuccio, directeur général de WindJet. « Pour WindJet, ce contrat de services à l’heure de vol permet à la compagnie d’atteindre ses ambitions en matière de fiabilité des moteurs, de planification des déposes, à un coût compétitif et maitrisé. »

Par ce contrat, Snecma, leader européen de la maintenance du CFM56 renforce ainsi sa présence en Italie. Riche de son expérience dans l’entretien des moteurs CFM, Snecma a su proposer à WindJet un contrat de maintenance optimisé et au plus proche de ses préoccupations.

« Nous sommes extrêmement satisfaits du renforcement de notre collaboration avec WindJet, opérateur italien plein d’avenir . Cet accord, signé dans un environnement très concurrentiel, prouve une nouvelle fois notre capacité d’adaptation face à la problématique unique de chaque client. » indique Michel Brioude, directeur de la Division rechanges de Snecma.

***

Snecma (groupe Safran) est une société dédiée à la propulsion aéronautique et spatiale. Elle offre une large gamme de moteurs civils performants, fiables, économiques et respectueux de l’environnement - dont le leader mondial CFM56* - ainsi que des moteurs militaires depuis toujours au meilleur niveau mondial. En matière spatiale, Snecma développe et produit des équipements et systèmes propulsifs pour lanceurs, satellites et véhicules orbitaux. Snecma est également un acteur majeur dans le domaine de la maintenance et de la réparation des moteurs d’avions civils et militaires, et assure un supportclient partout dans le monde. * Les moteurs CFM56 sont produits et commercialisés par CFM International, une société commune 50/50 de Snecma (groupe Safran) et General Electric (Etats-Unis).

ATR nomme un nouveau Président pour sa filiale de Support Client en Inde

ATR a nommé Jean-Luc Establie, 52 ans, Président d’ AICS (ATR India Customer Support Private Ltd), sa filiale de support en Inde. Il remplace Marc Bourret, appelé à des nouvelles fonctions en tant que Directeur de Projets et de Planning au sein de la division Support Client d’ATR, basée au siège du constructeur.  

Jean-Luc Establie était, depuis 2002, responsable des ventes d’ATR pour l’Inde et la région environnante. Il a fortement contribué au succès d’ATR lors du développement du marché régional indien, avec plus de 70 appareils vendus depuis 2005.

En complément de ses responsabilités de vendeur, Jean-Luc Establie est désormais en charge de développer et élargir les services proposés par ATR à ses clients. Le support client proposé par ATR a joué un rôle important dans le succès du constructeur en Inde.

Il avait rejoint ATR en 1999 en tant que responsable des ventes pour les pays de l’Est méditerranéen.

Avant de rejoindre ATR, il avait travaillé depuis 1996 à Socata, où il était responsable des ventes pour le sud de l’Europe. Précédemment, il faisait partie du Département Commercial et Marketing du pôle ‘Electronique’ d’Aérospatiale (prédécesseur d’EADS), où il était en charge de la commercialisation mondiale de documentation électronique et de software pour la maintenance d’avions. Il avait rejoint le pôle ‘Electronique’ d’Aérospatiale en tant que manager en ingénierie assisté par ordinateur.

Il a démarré sa carrière en 1982 comme développeur de software en temps réel.

Jean-Luc Establie est titulaire d’un Master en Electronique et Informatique de l’Institut Supérieur d’Electronique du Nord, à Lille.

Il possède également une licence de pilote commercial, et vole en tant qu’instructeur et examinateur. Il a trois enfants, aime le ski et la plongée sous-marine.

A propos d’ATR :Le constructeur d’avions régionaux ATR, dont le siège social est à Toulouse, est le leader mondial sur le marché des turbopropulseurs de 50 à 74 sièges. ATR est un partenariat à parts égales entre Alenia Aeronautica (Groupe Finmeccanica) et EADS. En 2008, ATR a enregistré un chiffre d’affaires record avec 1,3 milliards de dollars. ATR est certifié ISO 14001, la norme mondiale dans le domaine de l’environnement.


jeudi 10 septembre 2009

Roissy, classé pire aéroport au monde sur le Net














Roissy-Charles-de-Gaulle serait le pire aéroport au monde, selon les votes des internautes du site Web Sleepinginairports.net. Les visiteurs du site ne sont pas avares en critique au sujet de l'aéroport français : manque de propreté, personnel peu aimable, mendiants… Ils critiquent également l'aéroport moscovite de ­Sheremetyevo, deuxième du classement pour le manque de sièges, un personnel peu aimable et des couloirs interminables. Enfin, l'aéroport de New York JFK arrive en 3e position avec ses bancs froids, sa luminosité aveuglante et ses annonces à répétition.
Le classement est établi à partir des votes de milliers d'internautes. L'an dernier, c'est l'aéroport de Paris-Beauvais qui avait été élu pire aéroport d'Europe.

Transavia s’implante à l’aéroport de Nantes















La compagnie aérienne low-cost Transavia France (314 salariés, 7 avions) se pose à l’aéroport de Nantes. Cette filiale du groupe Air France KLM y basera à partir d’avril 2010 son premier avion en province, un Boeing 837 de 186 places. Dix vols hebdomadaires sont pour l’instant prévus à destination de Djerba, Monastir et Marrakech (trois vols par semaine durant toute l’année) ainsi que de l’aéroport grec d’Heraklion (une liaison hebdomadaire durant la saison estivale). D’autres ouvertures de vols réguliers et non réguliers au départ de Nantes devraient être annoncées dans les prochaines semaines. S’adressant aussi bien à une clientèle individuelle que de tours opérateurs et de voyagistes, Transavia compte capter 170.000 passagers par an sur le tarmac nantais.

TUNISIE - ISRAËL : DES COOPERATIONS DANS L'AERONAUTIQUE

La coopération entre la Tunisie et Israël est pratiquement au point mort. De temps à autre, et de manière assez confidentielle, un industriel israélien annonce travailler modestement en Tunisie. La plupart des opérateurs israéliens qui font du commerce avec la Tunisie sont des juifs français qui ont immigré en Israël et qui désirent garder des liens avec leur pays de naissance.
Quoi qu’il en soit, des Israéliens rencontrés par IsraelValley à Tel-aviv sont très intéressés par de la sous-traitance aéronautique dans des pays comme la Tunisie qui possède une véritable expérience et une réelle capacité dans ce secteur.
Selon des sources IsraelValley à Tel-Aviv, des industriels israéliens du secteur de l’aéronautique et du spatial se rendront à Tunis à la fin de ce mois pour assister “à titre personnel et avec un passeport non-israélien” au premier salon dédié à l’aéronautique du 28 au 30 septembre 2009.
Businessnews : “Aerospace Meeting Tunisie” vise à faciliter les contacts d’affaires entre multinationales et entreprises off shore implantées en Tunisie.
Le salon se fixe également pour objectif de créer un réseau aéronautique méditerranéen, et de promouvoir la destination tunisienne pour développer des activités aéronautiques.
Cette dernière offre une main d’œuvre compétitive et bien formée et une bonne présence industrielle dans le secteur des technologies embarquées et des composants aéronautiques”.

Discovery amarrée à la Station spatiale internationale

Partie de l'astroport Kennedy samedi 29 aout, la navette spatiale Discovery est désormais amarrée à la station internationale.

Les sept astronautes de la navette ont ainsi rejoint les six de l'équipage permanent de l'ISS (photo ci contre). Parmi eux, le Suédois Christer Fuglesang, de l'Agence spatiale européenne. Et le Belge Frank De Winne (ESA), membre de l'équipage permanent et qui doit prendre le commandement de l'ISS en octobre. Une première pour l'Europe.

Lors de cette mission Christer Fuglesang doit participer aux opérations de transfert du fret emporté dans le module préssurisé Léonardo, ainsi qu'à deux des trois sorties extravéhiculaires. Elles auront plusieurs objectifs, dont l'installation de plus de 20 mètres de cables indispensables pour l'amarrage du troisième noeud de jonction de la station, Tranquility, fourni par l'ESA et qui doit être acheminé par navette en 2010.

Les astronautes auront aussi à échanger le réservoir externe d'amoniac (liquide du système de climatisation de la station) en place contre un neuf. Ce réservoir pèse 800 kg et sera manipulé par... un seul astronaute. Fuglesang doit aussi démonter une installation expérimentale situé à l'extérieur de Columbus, le laboratoire européen, qui sera redescendue sur Terre. Elle a servi à exposer au milieu spatial des échantillons de matériaux durant 18 mois.


Parmi les matériels scientifiques acheminé par Discovery, il faut noter le système MSL, Materials Science Laboratory, fourni par l'ESA et construit par un consortium dirigé par Astrium. Automatisé, ce système expérimental comporte surtout plusieurs fours dont un à haute températrure qui va permettre d'étudier les processus physiques à l'oeuvre dans la fabrication d'alliage métallique et de semi-conducteurs.

Autre matériel important : DECLIC (dispositif d'étude de la croissance et des liquides critiques). Il s'agit d'étudier des matériaux transparents (alliages, fluides proche de leur point critique, situation intermédiaire entre gaz et liquide). Cette expérience provient d'une coopération entre le CNES et la NASA. L'Agence spatiale française a fourni le matériel et commandera les expériences depuis le centre de Toulouse.

Discovery apporte également le deuxième élément de MELFI, construit également par Astrium pour l'ESA, qui comporte un espace de stockage d'échantillons scientifiques et notamment biologiques à des températures de -80°C, -26°C et 4°C. Le premier est à bord de l'ISS depuis juillet 2006 et le dernier doit arriver à mi 2010.

Ces apport de matériels d'expériences scientifiques montrent que la station devient petit à petit un laboratoire spatial et non seulement un espace de vie pour astronautes. Même si le doute persiste sur la valeur des travaux qui y sont menés, on comprend dès lors que les agences spatiales européenne et japonaise qui ont investis dans deux laboratoires (Columbus et Kibo) insistent auprès de la Nasa pour que l'ISS ne soit pas désorbité dès 2016 mais voit sa durée de vie prolongée au moins jusqu'en 2020.
J'ai présenté ici, en fin de note, un résumé très lapidaire des options actuellement en discussion aux Etats-Unis, dans le cadre de la commission Augustine, sur la suite des vols habités, le destin des navettes et le retour sur la Lune.

«Lors de son dernier vol à destination de l'ISS, Christer Fuglesang y avait déjà été accueilli par un astronaute de l'ESA, qui y effectuait une mission de six mois. Cette fois, il rejoindra Frank De Winne, qui est également en mission de longue durée à bord de l'ISS et en prendra bientôt le commandement. Peut-on rêver meilleure illustration de la forte implication européenne dans les vols habités ?», a déclaré, au Centre spatial Kennedy, le Directeur des Vols habités de l'ESA, Simonetta Di Pippo. «Nos astronautes s'entraînent actuellement en vue de deux autres séjours à bord de la Station et d'un vol de navette obtenu par l'Agence spatiale italienne (ASI). La prochaine génération d'astronautes européens, sélectionnée récemment, s'apprête dans le même temps à entamer sa formation de base. L'Europe est dans l'espace pour y rester et nous nous attachons quotidiennement à créer des conditions permettant de renforcer son rôle dans le domaine des vols habités et de l'exploration, dans la perspective, notamment, d'une prolongation de la durée de vie de l'ISS.»

«À nos deux astronautes, qui travaillent actuellement en orbite en collaboration avec un équipage international, s'ajoutent des centaines de scientifiques et d'ingénieurs au sol, qui exploitent les installations scientifiques de la Station. Nous récoltons désormais chaque jour le fruit des investissements consentis par les États membres en recueillant des données scientifiques concrètes issues des expériences conduites à l'intérieur et à l'extérieur de l'ISS.», a de son côté indiqué le Directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain.

Discovery, qui se désamarrera de l'ISS le mardi 8 septembre, ramènera sur Terre l'astronaute de la NASA Timothy Kopra, qui sera remplacé au sein de l'équipage permanent de la Station par sa compatriote Nicole Stott, arrivée avec la mission STS-128. L'atterrissage est prévu le vendredi 11 septembre en Floride.

L'Inde a perdu le contact avec sa sonde spatiale

L'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO), chargée de superviser le programme spatial national, l'a reconnu, samedi 29 août : "Le contact radio a été perdu, vendredi à 20 heures GMT, par le 'Deep Space Network' [réseau international d'antennes paraboliques permettant de communiquer avec les sondes interplanétaires] à Byalalu, à environ 40 kilomètres de Bangalore."
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C'est la première fois que le contact est rompu avec la sonde, lancée en grande pompe en octobre dernier, qui avait toutefois subi des avaries plus tôt dans l'année, lorsque l'un de ses capteurs avait été brûlé par des radiations solaires.

Cette sonde s'était posée sur la Lune le 14 novembre, une première depuis le lancement du programme spatial indien, en 1963. La mission, d'un montant de 80 millions de dollars, avait débuté le 22 octobre avec le lancement de Chandrayaan-1, satellite inhabité, qui avait tourné plusieurs jours autour de la Terre avant d'entrer dans l'espace lunaire, le 4 novembre. Il s'était ensuite stabilisé à 385 000 km du globe terrestre, avant d'envoyer la sonde chargée d'effectuer de premiers tests à la surface de la Lune.

Ce premier alunissage, consacrant la place de l'Inde dans la course à la conquête spatiale face à ses concurrents chinois et japonais, avait été décrit comme la première étape en vue du lancement d'un engin lunaire inhabité à l'horizon 2012. L'ISRO envisage également, à terme, d'envoyer des satellites pour étudier Mars et Vénus.

Aéronautique, Salon du Bourget : Le tunisien Telnet” signe deux accords de coopération

Telnet” société tunisienne d’ingénierie et de conseil dans l’innovation et les hautes technologies, annonce avoir signé, au salon international de l’aéronautique AERO 2009, du Bourget  deux accord de coopération, le premier tripartite avec “Teuchos” et “Safran aerospace india” et le deuxième avec “Dassault Systèmes”.
ImageBourget09

L’accord de coopération tripartite marque l’alliance entre trois sociétés, en vue d’étendre leur offre de services dans le domaine des équipements et systèmes embarqués. “Telnet”, “Teuchos” et “Safran aerospace india” ambitionnent de répondre conjointement aux besoins de leurs clients en la matière. Safran est un groupe international de haute technologie centré sur la production aéronautique et spatiale alors que Teuchos est la société internationale du groupe Safran, de conseil et d’ingénierie, spécialisée dans l’industrie du transport. “Safran aerospace india” est une société offshore de Teuchos. Le deuxième accord est une convention cadre de partenariat signée également,  entre “TELNET” et “Dassault Systèmes”, dans la formation et le développement des compétences dans le domaine des logiciels de gestion du cycle de vie des produits (communément dénommés ”PLM”), dans lequel Dassault Systèmes est un acteur de premier rang au niveau mondial. Cette convention nommée ”PLM pour l’économie numérique en Tunisie” rentre dans le cadre de la politique tunisienne visant, notamment, le développement des compétences de manière à accroître la part du pays dans la création de valeur, par l’ingénierie des produits et de leur cycle de vie dans l’automobile, l’aéronautique, l’énergie et les biens de consommation.




Spatiale : ALLEMAGNE/RUSSIE : Partenariat pour la réalisation d’un télescope à rayons X

AllemagneRussie
L’agence spatiale allemande DLR et l’agence spatiale russe Roskosmos ont signé un accord concernant la réalisation d’un télescope à rayons X destiné à l’étude de l’espace extra-atmosphérique. Baptisé eROSITA, le télescope sera installé à bord de la sonde russe Spectre RG . Le lancement est prévu pour  2012 depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.  Une fusée porteuse russe transportera la sonde au point de Lagrange qui offre des conditions particulièrement propices aux observations astrophysiques.  eROSITA étudiera l’espace pendant sept ans dans les rayons X. Le télescope est composé de sept modules optiques dotés de 54 miroirs parallèles. La combinaison de la surface réfléchissante, du champ visuel et du pouvoir de résolution fait d’eROSITA un appareil unique en leur genre.

AERONAUTIQUE : Airbus livre son 12eme A380

 
Airbus a tenu de justesse son pari en livrant son douzième A380 de l’année, à Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, mais doit encore réussir la délicate montée en cadence de la production de son très gros porteur l’an prochain. Emirates, le plus gros client de l’avion géant européen avec 58 commandes fermes, a pris possession de son quatrième appareil sur le site Airbus de Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. Au total, treize appareils – qui coûtent 327 millions de dollars pièce au prix catalogue – ont été livrés par Airbus à ses clients, en comptant le premier avion de la gamme livré le 15 octobre 2007 à Singapore Airlines. Le président d’Airbus Thomas Enders avait parié qu’il parviendrait à livrer douze A380 dans l’année, démentant des rumeurs de nouveaux retards. “Nous avons tenu notre calendrier de livraison pour 2008,” s’est-il félicité. “Cela n’a été possible que grâce à un formidable effort d’équipe qui nous donne une base solide pour poursuivre la montée en cadence de notre production en 2009″, a affirmé M. Enders. L’avionneur a pourtant récemment reconnu qu’il y avait des chances qu’il ne tienne pas son objectif de 21 livraisons l’an prochain. Louis Gallois, le président exécutif de la maison mère EADS, a ainsi déjà prévenu que “parmi ces 21 prévus en 2009, quelques uns pourraient être livrés en 2010″. La livraison du cinquième A380 d’Emirates l’an prochain a déjà été un peu décalée: elle “aurait dû avoir lieu à la fin mars mais ça sera probablement à la mi-avril”. Louis Gallois a déjà expliqué que l’avionneur était “en retard” dans la préparation de la phase de pleine industrialisation du programme. L’industrialisation du quadriréacteur a été minée depuis 2005 par des problèmes de fabrication et de coordination des usines européennes. En outre, le calendrier des livraisons a dû être modifié à quatre reprises, dépassant aujourd’hui deux ans de retard. Conséquence de cette désorganisation, près de 2.000 compagnons et techniciens allemands venus de Hambourg sont actuellement présents à Toulouse pour câbler à la main les appareils. Mais “la normalisation est en cours, les processus industriels – et non plus artisanaux – vont commencer à se mettre en place” et devraient se traduire par le départ de Toulouse d’un millier d’Allemands en 2009, souligne le coprésident (FO) du comité européen d’entreprise d’Airbus, Jean-François Knepper. Toutefois, “il y a toujours des impondérables, des difficultés qu’on ne prévoit pas” et qui pourraient freiner la montée en cadence prévue, reconnaît-il. Airbus, qui devrait battre son concurrent américain Boeing en termes de prises de commandes cette année, s’attend aussi à une conjoncture commerciale plus difficile alors que les compagnies aériennes sont frappées par la crise économique. La deuxième compagnie aérienne japonaise, All Nippon Airways (ANA), a ainsi récemment annoncé le report sine die de l’achat d’A380 ou de Boeing B747-8 “au vu des changements inattendus dans son secteur depuis la crise financière”. Le trafic aérien international de passagers a enregistré son troisième mois consécutif de baisse en novembre, avec un recul de 4,6%, a annoncé mardi l’Association internationale du transport aérien.

AERONAUTIQUE : Chute de 50 à 60% des commandes en 2009 selon le patron d’Airbus

thomas-enders-patron-airbus Le patron du constructeur européen Airbus, Thomas Enders, le 15 janvier 2009 à Colomiers
Les commandes d’avions pourraient chuter de 50% à 60% en 2009 par rapport à 2008 du fait de la crise économique et financière, a affirmé le patron du constructeur européen Airbus, Thomas Enders. “Nous luttons pour trouver des financements pour nos clients”, a relevé M. Enders, qui s’exprimait lors du Global Competitiveness Forum de Ryad. Il a précisé que les difficultés financières se faisaient même sentir désormais auprès des clients du Golfe, qui ont pourtant multiplié les commandes ces dernières années. A la mi-janvier, Thomas Enders avait déjà prévenu s’attendre à une année 2009 difficile, avec pour la première fois depuis 2003 moins de commandes que de livraisons d’appareils. “2009 est placé sous le signe de la tempête”, avait-il déclaré en présentant le bilan commercial 2008 du groupe, à Toulouse. De son côté, le directeur commercial John Leahy avait déjà évoqué une chute de quelque 50% des commandes, avançant le chiffre de 300 à 400 pour 2009, contre 777 en 2008.