L'avionneur européen estime que le marché aura besoin de 25.000 nouveaux appareils d'ici à 2028.

Cet optimisme tranche avec la prudence de Boeing qui, lui, a au contraire revu à la baisse ses perspectives de marché en juin lorsqu'il a présenté sa toute dernière étude sur l'évolution des besoins mondiaux en nouveaux avions. S'il se montre plus pessimiste, l'avionneur américain anticipe toutefois un volume plus important que son rival européen, soit 29 000 appareils entre 2009 et 2028 contre 29 400 auparavant attendus. Pour Boeing, le trafic va croître de 4,9% par an et le fret de 5,4%.
Le décalage de vision entre les deux avionneurs est donc relatif. Pour l'essentiel, ils sont d'accord : les besoins en renouvellement d'avions moins gourmands en kérosène et moins polluants, ainsi que la demande forte de la région Asie-Pacifique, devraient dynamiser le marché mondial.
Airbus et Boeing estiment enfin que les moyens courriers de type A 320 et B 737 resteront, longtemps encore, les best-sellers dans le monde avec une part de marché oscillant, selon les années, entre 65% et 70% du total.