lundi 14 septembre 2009

Corse Composites une société enfin mondialisée

L’entreprise corse, basée à Ajaccio, va faire partie du voyage pour Tunis organisé par EADS la maison mère d’Airbus. La société insulaire spécialisée dans l’assemblage de composants pour matériels aéronautiques et spatiaux fait partie en effet des sous-traitants sélectionnés par l’avionneur européens, lesquels sous-traitants qui sont invités à participer à l’aventure "délocalisatrice" entreprise l’année dernière avec la bénédiction du gouvernement français.

logo de Corse Composites Aéronautiques
Airbus, qui souffrirait en effet d’une distorsion de la concurrence sur les marchés internationaux face à son principal Bœing, distorsion due selon les financiers à un différentiel trop important entre la monnaie européenne et le dollar (monnaie des Etats-Unis d’Amérique où siège Boing).
Après avoir "réorganisé" une partie de sa production dans un pays européen à bas coût de main d’œuvre, l’Allemagne, le consortium européen passe donc la vitesse supérieure en installant un centre de production de pièces détachées en Tunisie et plus précisément à quarante kilomètres de la capitale, Tunis.

La société corse fera donc partie du voyage et a l’honneur de figurer parmi des premières à avoir l’honneur de devoir délocaliser (les autres sont les sociétés continentales Figeac Aéro, Mecahers et Mécanyvois). Cette louable entreprise réalisée suite à la création de la société tunisienne Aerolia, filiale à 100% d’EADS qui sera ainsi donneuse d’ordre, permettra de créer au bas mot 700 emplois peu après la livraison de l’usine principale, courant 2010, et à terme plus de 1.500 emplois.
A noter que l’implantation sera suivie d’un investissement de l’Etat tunisien qui prévoit d’installer à proximité un centre aéronautique qui devrait permettre la création d’autres emplois moins liés à l’activité de production d’Airbus.

Corse Composites Aéronautiques qui par cette sélection prouve s’il en était besoin la performance et la qualité de ses services, profite en outre d’une bouffée d’oxygène alors que la crise du secteur aérien ne semble pas prête d’arriver à son terme.