lundi 31 août 2009

Humeur morose à l'ouverture du salon aéronautique Maks


Le salon Maks, vitrine de l'aéronautique russe, a ouvert mardi ses portes dans la morosité alors que les espoirs de diversification que le gouvernement faisait reposer sur elle semblent mis à mal par la crise et des méthodes de gestion discutables.

Le Premier ministre Vladimir Poutine a inauguré cette neuvième édition du salon, qui se tient tous les deux ans dans la banlieue de Moscou, assistant aux traditionnels exercices de haute voltige des pilotes russes et à une démonstration de l'avion régional Superjet-100, espoir de l'aviation civile russe.

"Aujourd'hui, c'est une fête pour ceux qui aiment l'aviation, ceux qui aiment le ciel, mais il faut commencer notre événement aujourd'hui sur une note triste et tragique", a-t-il déclaré.

L'homme fort de la Russie et l'assistance ont observé une minute de silence à la mémoire du pilote tué dimanche lors de la collision de deux avions militaires Soukhoï Su-27 qui se livraient à des exercices d'acrobatie en préparation du salon.

Le salon, qui se tient jusqu'au 23 août, sera ouvert au grand public à partir de vendredi. Les organisateurs y attendent jusqu'à 600.000 visiteurs, a rapporté la presse russe.

Les premiers contrats ont été signés dès mardi: le plus important prévoit la livraison de 64 chasseurs Soukhoï (48 Su-35C, 12 Su-27CM et 4 Su-30M2) au ministère russe de la Défense d'ici 2015. Le montant de la transaction s'élève à 80 milliards de roubles (1,75 md EUR), selon M. Poutine.

Le Premier ministre a aussi profité de l'occasion pour faire part de son mécontentement face à la mauvaise gestion qui règne selon lui dans le secteur aéronautique russe.

Il a ordonné au gouvernement de présenter d'ici au 1er octobre un plan de financement de la branche, tout en fustigeant la holding publique UAC (Compagnie aéronautique unifiée russe) au sujet de plusieurs contrats conclus à perte.

"L'Etat n'a pas l'intention de couvrir indéfiniment les pertes des constructeurs et de les hisser hors du gouffre de la dette", a-t-il martelé lors d'une table-ronde.

Le programme gouvernemental devra les aider à se débarrasser de leurs "dettes toxiques accumulées", a-t-il dit. Parallèlement, l'industrie se doit d'opérer aux "conditions du marché".

"Nous comprenons que la situation est compliquée et que les concurrents sur le marché mondial bénéficient d'un soutien direct de la part de leurs gouvernements mais il est inutile de réitérer les erreurs bêtes des autres", a-t-il martelé.

"Bien sûr, nous soutiendrons le secteur aéronautique: sans aviation, l'économie russe n'a pas d'avenir, et on ne peut pas garantir la capacité de défense sans équipements modernes", a-t-il toutefois tempéré.

La Russie, qui tire la plus grande partie de ses recettes à l'exportation des hydrocarbures et autres matières premières, affiche depuis plusieurs années sa détermination à se métamorphoser en pôle financier et technologique mondial, mais ces ambitions ont été vivement contrariées par la crise économique, qui l'a frappée de plein fouet depuis l'automne dernier.

Moscou comptait pour cela beaucoup sur le tout nouveau Superjet-100, avec lequel elle entend concurrencer le brésilien Embraer et le canadien Bombardier et signer la renaissance de son aéronautique civile après des années de marasme.

L'aviation militaire russe, de son côté, a réussi à poursuivre ses exportations pendant les années 90 et à traverser sans trop d'accrocs cette période très difficile pour l'économie russe.

Elle a vendu pour plus de 2 milliards de dollars l'an dernier à ses clients les plus fidèles: l'Inde, le Venezuela, l'Algérie et la Malaisie, a indiqué la corporation d'Etat en charge de l'armement, Rossoboronexport. D'autres pays sont également intéressés, selon elle.


AFP

Etihad Airways - les résultats de Juillet 2009

Etihad Airways - les résultats de Juillet 2009

Etihad Airways a connu le mois le plus chargé de son histoire en cinq ans, en enregistrant en juillet 2009 plus de 616 000 passagers transportés sur ses lignes, soit une croissance de 9% comparé à juillet l'année dernière. Lors de ce mois extrêmement réussi, Etihad a connu la meilleure journée de son histoire le vendredi 31 juillet 2009 avec un record de 21 640 passagers transportés et un taux de remplissage de 90,3%. La dernière semaine de juillet, la compagnie a transporté en moyenne plus de 20 500 passagers par jour. En juillet 2009, les 900 vols hebdomadaires d'Etihad ont enregistré un taux de remplissage moyen de 82%.
James Hogan, CEO d'Etihad Airways, a déclaré: "Les chiffres passagers record de juillet témoignent qu'Etihad continue d'attirer un fort volume de trafic dans ses trois cabines et sur l'ensemble de son réseau de plus 50 destinations, et ce, en dépit du contexte économique actuel." Les vols Etihad vers l'Asie Pacifique et l'Amérique du Nord ont enregistré des performances particulièrement fortes avec des taux de remplissage moyens de plus de 86%. En Europe, les remplissages ont dépassé 82%, et totalisé 77% au Moyen- Orient. Les ouvertures de ligne, en juin dernier, vers trois nouvelles destinations – Larnaca à Chypre, Athènes et Istanbul – ont eu un impact sur les résultats fructueux d'Etihad en juillet. La compagnie poursuit le développement de son réseau avec l'inauguration, en septembre prochain, de vols directs vers Chicago et Le Cap au départ de son hub d'Abu Dhabi. Outre les très bons résultats de ses chiffres passagers, Etihad a connu son meilleur mois de juillet avec un taux de ponctualité record, 90% de ses vols au départ d'Abu Dhabi partant dans les quinze minutes de l'horaire annoncé. Ce résultat signifie une amélioration de 5% comparé à la même période en 2008, avec un programme de vol pourtant en augmentation de 21%

TWC

Aéroports de Paris résiste à la crise

La tour de contrôle de l'aéroport d'Orly Sud.

La tour de contrôle de l'aéroport d'Orly Sud.

En 2009, le groupe, porté par les revenus de ses redevances et de ses loyers immobiliers, mise toujours sur une légère hausse de son chiffre d'affaires.

Aéroports de Paris (ADP) tire son épingle des turbulences. Du moins pour le moment. Son président, Pierre Graff, s'est voulu très rassurant, ce vendredi, en présentant des résultats semestriels supérieurs aux attentes. Certes, ADP a vu son trafic chuter de 6,4 % au premier semestre, mais cette baisse reste relative compte tenu du contexte économique et de la faiblesse générale de la demande de voyage. ADP s'en sort même mieux que certains de ses concurrents, comme Schipol qui accuse un recul de plus de 11 % sur la même période. Son résultat opérationnel courant (avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) progresse de 4,5 % à 423,6 millions d'euros. Au final, son résultat net (part du groupe) gagne 1,3 % à 127,3 millions d'euros.

Une performance enviable qui permet à Pierre Graf d'afficher une certaine sérénité pour l'avenir. Il a maintenu ce vendredi ses prévisions pour l'exercice 2009 si son trafic reste conforme à ses attentes, c'est-à-dire en retrait de 4,5 % et 6,5 %. Il anticipe « une légère croissance du chiffre d'affaires en 2009 ». Quant à son résultat opérationnel (Ebitda), il devrait rester stable cette année par rapport à celui enregistré l'an passé (848 millions d'euros). L'opérateur de Roissy, d'Orly et du Bourget maintient également son programme d'économies de coûts de 42 millions d'euros cette année (gel des embauches, économie d'énergie, optimisation des achats…) dont la moitié est déjà réalisée.

Réorganisation des commerces

Pour autant, rien n'est encore gagné pour ADP. Sa résistance actuelle pourrait bien s'effriter au fil des mois. En y regardant de près, il ressort qu'ADP a bénéficié de plusieurs facteurs positifs. ADP a augmenté son périmètre d'activité avec l'ouverture de son satellite S4. Celui-ci a permis d'étoffer le nombre des avions au contact des aérogares (+ 13 % des redevances de stationnement). De même, les augmentations du montant des taxes et redevances aéronautiques (+ 5,5 % au 1er avril 2009) lui permettent de contrebalancer la baisse du trafic passager. Mieux encore, les redevances dites spécialisées (sûreté) ont explosé de plus de 40 % avec la multiplication nécessaire des points de contrôle, phénomène qui profite directement à ADP.

En matière commerciale également, le groupe commence à tirer les premiers fruits de la réorganisation de ses commerces. Leur chiffre d'affaires a progressé de 1,4 % au premier semestre. Sa coentreprise Dutee Free Paris a démarré ses activités début février et exploite déjà 23 boutiques entre les aéroports de Roissy et d'Orly.

Mais c'est sans doute en matière immobilière qu'ADP enregistre sa plus belle performance. Son chiffre d'affaires grimpe de 5,5 % à plus de 107 millions d'euros. ADP a mis de l'ordre dans ses contrats de location pour les faire correspondre aux prix du marché. Ses recettes locatives s'en ressentent : elles progressent de 24,3 %. On comprend l'ambition de Pierre Graff de faire d'ADP une « vraie foncière ». « Mais attention à ne pas trop afficher de résultats semestriels alléchants, observe Serge Gentili, administrateur et représentant des salariés d'ADP. La croissance des revenus liés aux redevances comme ceux des commerces et de l'immobilier devrait ralentir et on n'est pas à l'abri d'un retournement. »

Le Figaro

La Tunisie à la conquête de l’aéronautique

"Aerospace Meeting Tunisie" sera le premier salon dédié à l’aéronautique dans le pays. Il se déroulera du 28 au 30 septembre 2009. Cette exposition thématique est organisée conjointement par le Groupement des industries tunisiennes des aéronautiques et spatiales (Gitas), l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA), l’Agence de promotion de l’industrie (API) et la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI). Elle favorisera les contacts d’affaires directs entre multinationales de l’aéronautique et les entreprises off shore implantées en Tunisie.
Ce salon dédié aux professionnels vise à accroître la visibilité de cette filière, de créer un réseau aéronautique méditerranéen et de susciter l’intérêt des prestataires aéronautiques pour le site aéronautique de Tunisie.
Annuel, le salon se propose de promouvoir, essentiellement, trois avantages compétitifs : une main d’œuvre tunisienne qualifiée compétitive de tous points de vue, un filon d’industries spécialisées dans les technologies embarquées et une industrie de composants aéronautiques en pleine croissance.

L’industrie aéronautique, en Tunisie, représente un véritable potentiel à saisir et une jeune industrie à développer.
Plus de 40 entreprises sont en activité actuellement. La majorité d’entre elles sont des entreprises françaises. Elles sont actives dans la plupart des métiers associés à l’aéronautique : traitement de surface, usinage et mécanique de précision, chaudronnerie, tôlerie fine et assemblage, ingénierie et bureaux d’études, électronique, fonderie, plasturgie, maintenance aéronefs, câblage aéronautique, production de systèmes aéronautiques.

Parmi les avionneurs attendus à cette manifestation figurent des leaders de l’aéronautique tels que le groupe canadien Bombardier et les groupes français Dassault, DHL-Ex et Thales.
http://www.businessnews.com.tn

mercredi 26 août 2009

TUNISIE : un Salon pour promouvoir le site aéronautique tunisien

airbus-a380
avec la construction en cours d’une usine Airbus (EADS), près de Tunis, la Tunisie est en train de devenir lentement mais sûrement devenir une plaque tournante pour les entreprises aéronautiques. L’usine qui sera opérationnelle d’ici la mi 2010, est spécialisée dans la fabrication de composants de fuselage des avions Airbus.
Le projet nécessitera des investissements de 60 millions d’euros, et comprendra un certain nombre d’entreprises sous-traitantes qui devraient s’installer dans le voisinage de l’usine. Dans le but d’informer les Français et d’autres entreprises étrangères ayant un intérêt pour le potentiel du marché aéronautique tunisien, d’un salon baptisé “Aerospace Meetings Tunisie 2009», sera organisé les 28-30 Septembre 2009 à Tunis. La réunion de haut niveau qui sera organisée en collaboration avec l’Association tunisienne des industries aérospatiales (GITAS), qui regroupe quelque 21 entreprises, FIPA et la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie aura pour objectif de faire mieux connaître le potentiel du marché aéronautique de la Tunisie , ainsi que la mise en place d’un réseau de partenariats et de joint-ventures. Des conférences et ateliers sont programmés en plus de rencontres avec des entreprises déjà établies en Tunisie.

Airbus : Londres va financer en partie le futur A350

AIRBUS
Le Royaume-Uni a accepté d'accorder jusqu'à 340 millions de livres (400 millions d'euros) d'avances remboursables à Airbus, la filiale du groupe européen d'aéronautique et d'armement EADS, pour le développement de son futur long-courrier A350 XWB. Il doit concurrencer le Boeing B787 qui rencontre de gros problèmes de production.

Le ministre du Commerce Peter Mandelson a annoncé ce vendredi que le Royaume-Uni a accepté d'accorder jusqu'à 340 millions de livres (400 millions d'euros) d'avances remboursables à Airbus, la filiale du groupe européen d'aéronautique et d'armement EADS, pour le développement de son futur long-courrier A350 XWB (pour extra wide body, fuselage très large).

Il souligne dans un communiqué que "ce soutien permettra de créer et de maintenir plus de 1.200 emplois au sein d' Airbus sur les sites de Filton et de Broughton ainsi que plus de 5.000 autres au sein de sous-traitants dans l'ensemble du Royaume-Uni".

Comme l'avait révélé La Tribune en juin, la France et l'Allemagne prévoient de prêter au total 2,5 milliards d'euros à Airbus pour ce programme (1,4 milliard pour la France qui va assurer le plus gros de la réalisation de l'avion et 1,1 milliard pour l'Allemagne).

Quatrième pays du programme Airbus, l'Espagne étudie encore son éventuelle participation au financement.

Airbus a posé en janvier la première pierre de la ligne d'assemblage de l'A350 XWB dont le coût de développement est estimé à quelque 10 milliards d'euros. Cet appareil qui doit sortir en 2013 va concurrencer le futur Boeing B787 qui ne cesse d'accumuler les retards et dont la date de sortie est maintenant floue, pas avant 2010 en tout cas, ce qui entraîne de nombreuses annulations (70 en quelques semaines, ramenant les commandes de ce modèle au chiffre encore confortable de 800).

Boeing semble rencontrer de gros problèmes avec les matériaux composites dont son avion doit être fait en grande partie tout comme l'A350 mais pour une moindre part. L'avionneur américain a d'ailleurs reconnu ce vendredi avoir stoppé la production de son B787 en raison de minuscules plissements découverts sur des parties composites fournies par l'italien Alenia Aeronautica (groupe Finmeccanica).

Les avances remboursables, une spécificité du financement d'Airbus, prévoient comme leur nom l'indique, un remboursement en cas de succès du programme. Il ne s'agit pas de subventions publiques pures et simples (comme le rival Boeing en bénéficie de la part du Pentagone au nom des programmes d'armement ou de la Nasa pour les programmes spatiaux. La question fait en tout cas l'objet d'un intense bras de fer entre Européens et Américains qui, eux défendent Boeing, devant l'OMC, l'organisation mondiale du commerce.

latribune.fr

Gulf Air pourrait renégocier des commandes Airbus et Boeing

Gulf Air pourrait renégocier des commandes Airbus et Boeing

Le compagnie aérienne de Bahreïn Gulf Air pourrait renégocier des commandes avec Airbus et Boeing. /Photo d'archives/REUTERS/Denis Balibouse

Le compagnie aérienne de Bahreïn Gulf Air a déclaré dimanche qu'elle pourrait renégocier des commandes avec Airbus et Boeing.

La compagnie aérienne, propriété du fonds souverain bahreïni Mumtalakat, a vu se succéder depuis 2002 trois directeurs généraux pour tenter de la faire renouer avec le bénéfice.

Ouverte à une fusion avec d'autres compagnies aériennes, elle a supprimé des emplois et réajusté son réseau après qu'Abu Dhabi, le Qatar et Oman ont cédé leurs parts.

Le tout nouveau directeur général Samer Majali a dit à Reuters que la compagnie "honorera les termes du contrat" avec les constructeurs mais elle pourrait négocier une révision du nombre d'appareils commandés, ainsi que leur taille.

"Au vu de notre nouveau réseau, nous engagerons des discussions avec nos constructeurs", a-t-il dit, ajoutant: "Il y aura vraisemblablement des discussions (sur une révision des commandes en cours) si les besoins de notre flotte diffèrent grandement de notre carnet de commandes actuel".

Gulf Air a 35 Airbus et 24 Boeing en commande.

Tamara Walid, version française Wilfrid Exbrayat (lepoint.fr)

Première participation de la Tunisie au Salon Le Bourget

Première participation de la Tunisie au Salon Le Bourget
Le grand rendez-vous international de l’aéronautique qui a connu la toute première participation de la Tunisie a enregistré la signature de quelques accords de coopération malgré le climat de crise que traverse le secteur. La 48ème édition du Salon aéronautique de Bourget a fermé ses portes hier, dimanche 21 juin. Quarante-huit pays étaient représentés dont, pour la première fois, la Tunisie à travers son Groupement des Industries Tunisiennes des Aéronautiques et Spatiales (GITAS).
Malgré la crise actuelle que traverse le secteur, le salon parisien pour sa nouvelle édition, a connu la signature de quelques accords de coopération notamment deux concernant la société tunisienne d'ingénierie et de conseil dans l'innovation et les hautes technologies "Telnet".

La société a en effet, annoncé avoir signé le mercredi 17 juin, au salon international de l'aéronautique AERO 2009, du Bourget (Paris du 15 au 21 juin courant), deux accord de coopération, le premier tripartite avec "Teuchos" et"Safran aerospace india" et le deuxième avec "Dassault Systèmes".
Le premier accord marque l'alliance entre les trois sociétés, en vue d'étendre leur offre de services dans le domaine des équipements et systèmes embarqués. "Telnet", "Teuchos" et "Safran aerospace india" ambitionnent de répondre conjointement aux besoins de leurs clients en la matière.
Le deuxième accord est une convention cadre de partenariat avec "Dassault Systèmes", dans la formation et le développement des compétences dans le domaine des logiciels de gestion du cycle de vie des produits (communément dénommés ''PLM'').

La convention nommée ''PLM pour l'économie numérique en Tunisie'' rentre dans le cadre de la politique tunisienne visant, notamment, le développement des compétences de manière à accroître la part du pays dans la création de valeur, par l'ingénierie des produits et de leur cycle de vie dans l'automobile, l'aéronautique, l'énergie et les biens de consommation.

L'Agence TAP

Tunisie: Participation des aménageurs de l'Aéroport de Paris au nouvel aéroport tunisien Enfidha










ADPI a signé en Tunisie un contrat d'assistance technique pour la réalisation des infrastructures et des bâtiments du nouvel aéroport du centre- est d'Enfidha. (www.tunisieaffaire.com)
Ses filiales d'ingénierie et de gestion vont travailler en Arabie saoudite, au Pakistan, en Libye et en Tunisie. Montant total : 100 millions d'euros. Dans le premier pays, l'ADPI est chargée de réaliser des études et d'aider à la rénovation et à l'agrandissement des 3 terminaux de l'aéroport King Abdul Aziz International de Djedda, et dans le second, elle travaillera sur l'aéroport d'Islamabad. Parallèlement, Aéroports de Paris Management a signé un contrat de 5 années pour le pilotage de la gestion du Hajj Terminal. Le plus important contrat, remporté en Libye pour un montant non précisé, porte sur des études et des travaux sur les aéroports de Tripoli, Benghazi, Sebha et Tobrouk. Cette filiale est chargée des études et des plans des terminaux passagers et de fret des aéroports. Elle s'occupera aussi des études et travaux portant sur une nouvelle piste et sur une tour de contrôle. De son côté, la filiale ADPM (ADP Management) s'est engagée pour 5 ans à gérer l'un des terminaux de l'aéroport de Djedda. Elle a déjà remporté la concession de l'aéroport d'Amman (Jordanie) pour 25 ans.

http://www.enfidha.net/

Aerospace Meetings Tunisie

Cette convention d'affaires internationale dédiée à l’industrie aéronautique, aura lieu à Tunis, du 28 au 30 septembre 2009

Pour plus d’informations et inscription, Site web :

http://www.aerospacemeetings.com/tunisie (version française)

http://www.aerospacemeetings.com/tunisie/index.php/en (version anglaise)

mardi 25 août 2009

Economie : Boeing compte s'installer en Tunisie


aeronotique







La compagnie d'industrie aéronautique américaine Boeing a choisi la Tunisie comme site de fabrication de composants pour ses appareils, a dévoilé vendredi l'hebdomadaire tunisien en langue arabe "Al Akhbar".

Selon l'hebdomadaire"Al Akhbar", le constructeur américain vient d'acquérir à cette fin un terrain de 10 hectares à Enfidha au sud de Tunis, dont la conversion de la vocation agricole est en cours.
Aucune précision n'a été fournie quant à la date du démarrage des travaux de construction de l'usine qui permettra au constructeur américain d'emboîter le pas à son concurrent français Airbus.

Xinhua

La Tunisie se donne des ailes







Le ton est donné, la Tunisie ambitionne désormais d’intégrer le club très select des pays possédant une industrie aéronautique. Les capitaines d’industrie tunisiens, encouragés par les autorités, veulent faire le bond, faire un saut qualitatif et dépasser le stade préindustriel pour jouer désormais dans la cour des grands. La Tunisie qui possède un savoir-faire, des ressources humaines et un savoir-faire technologique certain veut cibler les marchés de niche de l’industrie aéronautique. Ces industries ont la caractéristique de permettre un transfert technologique, mais surtout de développer des produits à haute valeur ajoutée qui ont, a terme, un effet domino sur l’ensemble de l’économie.

Tous les spécialistes le confirment : en dépit des crises conjoncturelles (attentats du 11 septembre, hausse des cours du carburant, récession économique, etc.), le transport aérien mondial devrait connaître une croissance continue moyenne de 5% pour le transport des passagers et 5,8% pour le fret pendant les 20 prochaines années. Globalisation et mondialisation obligent, le transport aérien et conséquemment l’industrie aéronautique sont plus que jamais des secteurs porteurs.

La Tunisie consciente de ces enjeux, a choisi depuis 2006, de développer de manière concertée et méthodique, l’embryon d’une industrie aéronautique. L’entrée en lice et l’installation en janvier dernier, d’Aérolia, filiale d’Airbus, en Tunisie semble avoir donné une tournure heureuse aux évènements, puisqu’elle a eu un effet accélérateur ou boule de neige sur le pôle aéronautique tunisien.
C’est sur cette toile de fond, que s’inscrivent la décision d’accueillir à Tunis, du 28 au 30 septembre prochain, le premier Salon de l’aéronautique « Aerospace Meetings Tunisie ». L’événement organisé par la société BCI Aerospace, leader mondial, spécialisé dans les conventions d’affaires pour les industries aérospatiales et de défense, en collaboration avec le Groupe des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS), l’Agence tunisienne de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) , l’Agence de Promotion de l’Industrie (API) et la Chambre Tuniso-Française de commerce, devrait permettre de positionner à l’international l’aéronautique tunisienne.

Le salon « Aerospace Meetings Tunisie » doit permettre l’organisation de contacts et de rendez-vous entre industriels ainsi qu’une mise en relation avec les relais institutionnels tunisiens à l’instar de la FIPA, de l’API ou de la GITAS. Le salon qui n’est pas ouvert au grand public, mais uniquement aux professionnels, propose des « one to one meetings » soit des entretiens individuels entre industriels n’excédant pas les 40 minutes.

Cette 1ère plate-forme de rencontres doit favoriser la facilitation des échanges économiques et industriels pour le secteur aéronautique sur le bassin méditerranéen. Le salon qui recrute et sélectionne ses participants offre aux industriels l’opportunité de comprendre et appréhender la situation, le potentiel et les avantages qu’offre l’industrie aéronautique et spatiale tunisienne. Le salon qui tiendra une série de conférences sur l’aéronautique tunisienne compte également organiser plusieurs visites de sites industriels en Tunisie.

Au cours de ces visites, les entreprises participantes au « Aerospace Meetings Tunisie » pourront rencontrer les acteurs locaux, les responsables et chefs d’entreprises tunisiens, ils assisteront à des présentations et pourront observer de visu les ateliers de production aéronautiques existants.

Le salon donne également une grande place aux sous-traitants qui auront l’occasion d’animer des ateliers, de présenter leur savoir-faire et leurs dernières innovations. Des experts et des représentants d’institutions seront également présents, pour discuter et mettre en enjeu les thèmes liés au secteur.

Pour rappel, de grands groupes aéronautiques sont déjà implantés en Tunisie à l’instar d’Aérolia, Latécoère, Zodiac ou Sogerma. La Tunisie sous-traite déjà dans les domaines de la tôlerie, de la mécanique de précision et fonderie, des cartes et sous ensembles électroniques, de la plasturgie, de la maintenance d’aéronefs ou de la formation de pilotes, etc.

Le salon qui propose des stands d’une superficie de 4 mètres carrés à 8 mètres carrés, regroupera les sous-traitants et fournisseurs des différentes filières de l’industrie aéronautique et des industries annexes, il regroupera également les donneurs d’ordre, directeurs ou responsables d’achat, représentants les équipementiers, les constructeurs d’aéronefs, les motoristes, les transporteurs aériens, etc.

Plus de 53 entreprises aéronautiques et institutions ont confirmé à la date du 15 août leur prochaine participation à ce salon. Des sociétés de France, de Belgique, d’Italie et d’Espagne ont déjà réservé leurs stands et ambitionne de prospecter le marché et d’établir des contacts avec les entreprises tunisiennes et étrangères déjà établies.

African Manager

17-08-2009

Libye: Afriqiyah Airways reçoit son premier A330

Libye: Afriqiyah Airways reçoit son premier A330
La compagnie aérienne libyenne Afriqiyah Airways a renforcé sa flotte par l'acquisition d'un nouvel avion de type Airbus A330 d'une capacité de 375 passagers.

La cérémonie de réception du nouvel appareil a été organisée à l'aéroport international de Maatigua, dans la banlieue est de Tripoli, en présence du directeur de la compagnie Afriqiyah, Sabri Chadi, et de nombreux autres officiels libyens.

Le directeur de la compagnie a précisé à cette occasion que cet Airbus A330 est le cinquième avion réceptionné par sa société et fait partie d'un lot de 23 Airbus moyen et long courrier de types A 320, 319, 350 et 330 commandés auprès du constructeur européen et qui seront livrés d'ici à 2017.

D'une capacité de vol de 17 heures sans interruption, cet avion transcontinental permettra d'ouvrir de nouvelles perspectives avec la création d'axes long courrier et de nouvelles lignes en Afrique, mais aussi vers l'Asie et l'Europe.

La compagnie transporte actuellement 750.000 passagers par an et compte d'ici à l'horizon 2010 porter le nombre de ses clients à 1 million 250.000 passagers à travers le monde.

La compagnie réceptionnera 10 monocouloirs Airbus supplémentaires au cours des prochaines années, et a également opté pour l'A350 XWB, en faisant l'acquisition de six A350-800 en 2007.

Afriqiyah Airways, qui a choisi le 9-9-99 comme sigle en souvenir de la date de lancement de l'Union africaine (UA) sur les rives du golfe de Syrte, a été créée dans le sillage de la faillite, en 2002, de la compagnie Air Afrique, avec comme orientation une vision stratégique pour servir d'outil à l'intégration du continent.

PANA
Jeudi 13 Août 2009